Arnaud Dumouch l'hérétique

Bien cher Arnaud Dumouch dans la vraie Paix de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Je prends mon temps pour vous répondre avec la plus respectueuse attention et en union de prières avec notre Sainte Mère l'Eglise catholique.

Arnaud Dumouch a écrit:"Puisque l'époque a changé, puisque les gens veulent au-dessus de tout "penser et agir par eux-mêmes", prenons en acte.

Saint Pie X disait déjà au prêtre moderniste Semeria : « Vous élargissez les portes de l’Église pour y introduire ceux qui sont au dehors, mais en agissant ainsi, vous ne voyez pas que vous laissez sortir ceux qui sont dedans ! »

Arnaud Dumouch a écrit:L'Eglise va maintenant suivre une autre pastorale et comme le bon berger qui conduit le troupeau, elle marchera devant et dira la vérité, humblement et sans cris. Plaise à Jésus que ceci se réalise :
Citation :

"Jean 10, 3 Je suis le bon berger. Les brebis écoutent sa voix, et ses brebis à lui, il les appelle une à une et il les mène dehors. Quand il a fait sortir toutes celles qui sont à lui, il marche devant elles et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.[/quote][/quote]Vous êtes un catholique teinté de libéralisme, au bon coeur et sincèrement pieux, mais à cause de votre affection désordonnée pour le libéralisme et ses oeuvres, vous refusez de voir l'effondrement de l'Eglise depuis Vatican II (11 octobre 1962 par le pape Jean XXIII - 8 décembre 1965 sous Paul VI). Ses points forts sont la charité humaine et la tolérance. Il voudrait étouffer le mal sous l’abondance du bien et vaincre l’ennemi sans lui faire de mal. Le gouverneur Romain Ponce Pilate est le plus triste exemple de cet oecuménisme libéraliste qui est un poison pour les âmes. Pilate sait parfaitement que Notre Seigneur n’est pas coupable, que Barabbas est un assassin, mais il accepte de leur donner les mêmes droits, et soumet la vérité au pouvoir du nombre, de la démocratie : « Lequel d’entre les deux voulez-vous que je relâche, Barabbas, ou Jésus que vous appelez le Christ ? »
Les principes libéraux et démocratiques que suit Pilate le force à libérer Barabbas et à livrer Notre Seigneur aux mains des Juifs. Notre pape François vient de livrer tous les chrétiens coptes aux musulmans qui les exterminent, et à Xi Jinping en Chine qui peut en faire autant, ce dont il ne cache pas au moins sa volonté d'en finir avec les catholiques persistants à dépendre de Rome et du pape. Ce sont des exterminations de masse dont Bergoglio devra en répondre au jugement dernier à sa mort.

Arnaud Dumouch a écrit:Vous en avez vu l'effet : Depuis 50 ans, dans l'Eglise elle-même et suite à mai 68, de mauvais bergers ont dit n'importe quoi et ont relativisé la vérité : "Tout se vaut. Toutes les religions sauvent".

Par le Concile Vatican II (1961 – 1965), cette nouvelle église, qui se fait appeler « conciliaire », entérine ces mêmes faux principes et les assimile, sous la forme de Liberté Religieuse, de Collégialité et d’OEcuménisme, faisant fi de vingt siècles de Magistère Catholique : l’esprit démocratique était passé dans l’église ! Pour faire passer la pilule, Jean XXIII avait précisé que le Concile Vatican II n’était que pastoral, mais après sa promulgation, Paul VI a essayé de nous faire croire que ce Concile était en fait plus important que les Conciles de Nicée et de Trente, avec valeur dogmatique ! Comme le disait Paul VI : « Nous avons plus que tout autre le culte de l’homme ». Citons de nouveau Mgr de Castro Mayer : « Qui adhère à Vatican II, sans restriction, par ce seul fait, se détache de la véritable Église du Christ. Personne ne peut en même temps être Catholique et souscrire à tout ce qu’a établi le Concile Vatican II. La meilleure manière d’abandonner l’Église du Christ, Catholique, Apostolique et Romaine, est d’accepter sans réserves ce qu’a enseigné le Concile Vatican II ». Mgr Lefebvre n’aurait pas dit mieux !
Hélas, ceux qui ont signé le Motu Proprio de 1988, les « Ralliés » de toutes sortes n’ont pas vu le piège, ont reconnu le caractère orthodoxe de Vatican II, et ont rejoint le giron de l’église conciliaire !

Arnaud Dumouch a écrit:Cette crise est en train de se terminer. La génération Jean-Paul II arrive et les évêques soixantuitards partent.

Benoît XVI concluait cependant : « 50 ans après le concile, nous voyons ce concile virtuel se perdre et le vrai concile apparaître avec toute sa force spirituelle. » Vous concluez exactement pareil, je pourrais citer Sandro Magister, « La guerre des deux conciles: le vrai et le faux » en 2013 ou Josef Ratzinger « Mon concile Vatican II » en 2011. Le Cardinal Ratzinger reconnaissait dès 1983 que le Concile Vatican II était une sorte de « contre-Syllabus » !

Arnaud Dumouch a écrit:Si la Vierge Marie pense que c'est le moment, l'Esprit va pleuvoir sur l'Occident et vous verrez tout refleurir, avec les vrais fruits de Vatican II.

« Malheur à vous qui dites que le bien est le mal et que le mal est le bien ». Il est clair que ce Concile se constitue en une anti-église, c’est à dire l’antithèse de l’Église Catholique, posant les bases d’une religion nouvelle destinée principalement à exalter la personne humaine : si Dieu S’est fait homme, le Concile a voulu faire de l’homme un nouveau dieu !
Comme le disait le Père Congar, moderniste de son état, créé Cardinal depuis : « Avec le Concile Vatican II, l’église a fait tranquillement sa révolution d’Octobre ».
Mgr Gaum

*+Si vous avez un doute sur ce point concernant Vatican II, voici sa foi en clair, dans l'herméneutique de la continuité.

1° DOGMATIQUE :

"Seul le Christ sauve, par son Eglise (la charité) mais les autres religions (qui ne sauvent pas en elles-mêmes) ont reçu des préparations, des semences de la vérité.

2° CHANGEMENT PASTORALE :

Regardons le verre à moitié plein dans les religions (sans négliger le verre à moitié vide).

Arnaud Dumouch a écrit:*+Si vous avez un doute sur ce point concernant Vatican II, voici sa foi en clair, dans l'herméneutique de la continuité.

Des mots compliqués, on s'y perd. Un charabia !

Arnaud Dumouch a écrit:"Seul le Christ sauve, par son Eglise (la charité) mais les autres religions (qui ne sauvent pas en elles-mêmes) ont reçu des préparations, des semences de la vérité.

Mgr Gaum vient de démontrer de manière éblouissante que vous professez une hérésie qui se situe en dehors de la Sainte Église.

Arnaud Dumouch a écrit:Regardons le verre à moitié plein dans les religions (sans négliger le verre à moitié vide).

Ce n'est pas catholique. On sent que vous n'arrivez plus à suivre le débat, alors vous sortez par la petite porte en essayant de récupérer quelques chrétiens. Nous suivons Jésus-Christ, il n'y a pas de salut en dehors de l'Église. Rome a perdu la foi, on le voit bien avec le pape François qui nous a abandonné. Nous sommes orphelins en attendant que Rome constate la destruction en interne de l'Église et reprenne la foi de toujours.

Arnaud Dumouch a écrit:Si vous avez un doute sur ce point concernant Vatican II DOGMATIQUE :[/b] "Seul le Christ sauve, par son Eglise (la charité) mais les autres religions (qui ne sauvent pas en elles-mêmes) ont reçu des préparations, des semences de la vérité. 2° CHANGEMENT PASTORALE : Regardons le verre à moitié plein dans les religions (sans négliger le verre à moitié vide).

Cher Arnaud, votre libéralisme est un poison pour les âmes. Vous, vous vous mettez dans l'hypothèse, pas dans la thèse. C'est une conciliation non de droit mais de fait. Vous ne savez que prétendre être entendu qu'en se mettant en harmonie avec le monde, vous achetez de la paix sociale.

J'invite tous les chrétiens, dans ma réponse au débat qui nous rassemble, à lire les trois syllabus (résumés) contre vos erreurs du modernisme :
1) 1864, Pie IX : Quanta Cura
2) 1907, Saint Pie X : Pascendi
3) 1950, Pie XII : Humani generis

Vatican II change deux mille ans de la foi de l'Église. Jésus-Christ dit dans Jean X-7 : "Ego sum ostium ovium", "je suis la porte".
La liberté, cher Arnaud, n'est pas la fin, mais selon Saint Thomas d'Aquin, les moyens pour atteindre la fin. Vous, vous allez chercher les fausses religions et vous leur ouvrez grand les portes de l'Église. C'est une entreprise du démon, père du mensonge. Qu'allez-vous faire dans ce monde en sympathisant avec les faux cultes et nos pires ennemis qui ont juré la perte de l'Église ? Vous vous êtes émancipé de Dieu, la meilleure façon de se damner tout seul.

Aujourd'hui, dire qu'il y a une crise dans l'Église, et spécialement une crise de foi, est affirmer l'évidence, il suffit de vous écouter.
Quelle tristesse de vous entendre dans vos milliers de videos sur youtube, oublire la confession qui n'existe plus dans votre fausse pastorale. Le bon sens de vos ouailles manque-t-il à ce point que l'on s'évertuerait à mettre dans un réservoir une essence qui ne convient pas au moteur tout en se rendant compte que les performances de notre véhicule se dégradent ?

Vatican II est une tragédie qui réservera encore bien des surprises sans pour autant connaître d'issue heureuse. Son équation d'un christianisme empoisonné par les idées de Luther ne peut trouver de solution, sauf si le chaos provoqué par Vatican II est ses fumées de Satan, finit par tuer Vatican II.
Sur la mer déchaînée de ce début de XXI siècle, les œcuménistes soulignaient à bon droit que la Sainte Église ressemble à une arche de Noé sur laquelle on trouve trop d'autorité du capitaine. Vous, vous avez fait bien pis en réduisant l'Église à l'état de bateau ivre, sans cap ni capitaine.

Je vous écoute dans la suite de notre débat viril mais courtois.
Mgr Gaum

undesdouze a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:*+Si vous avez un doute sur ce point concernant Vatican II, voici sa foi en clair, dans l'herméneutique de la continuité.

Des mots compliqués, on s'y perd. Un charabia !

Arnaud Dumouch a écrit:"Seul le Christ sauve, par son Eglise (la charité) mais les autres religions (qui ne sauvent pas en elles-mêmes) ont reçu des préparations, des semences de la vérité.

Mgr Gaum vient de démontrer de manière éblouissante que vous professez une hérésie qui se situe en dehors de la Sainte Église.

Arnaud Dumouch a écrit:Regardons le verre à moitié plein dans les religions (sans négliger le verre à moitié vide).

Ce n'est pas catholique. On sent que vous n'arrivez plus à suivre le débat, alors vous sortez par la petite porte en essayant de récupérer quelques chrétiens. Nous suivons Jésus-Christ, il n'y a pas de salut en dehors de l'Église. Rome a perdu la foi, on le voit bien avec le pape François qui nous a abandonné. Nous sommes orphelins en attendant que Rome constate la destruction en interne de l'Église et reprenne la foi de toujours.

Pour bien montrer que les religions possèdent des semences de la vérité qui viseront un jour à conduire au Christ, Jésus donne un exemple flagrant à Noël en faisant venir des magiciens qui, descendants de la tradition du sorcier Balaam (cet homme immonde que Moïse fit tuer), avaient pourtant reçu de lui ceci :

Nombres 24, 4 oracle de celui qui écoute les paroles de Dieu. Il voit ce que Shaddaï fait voir, il obtient la réponse divine et ses yeux s'ouvrent.
Nombres 24, 5 Que tes tentes sont belles, Jacob! et tes demeures, Israël!
Nombres 24, 6 Comme des vallées qui s'étendent, comme des jardins au bord d'un fleuve, comme des aloès que Yahvé a plantés, comme des cèdres auprès des eaux!
Nombres 24, 7 Un héros grandit dans sa descendance, il domine sur des peuples nombreux. Son roi est plus grand qu'Agag, sa royauté s'élève.

Nombres 24, 17 Je le vois -- mais non pour maintenant, je l'aperçois -- mais non de près : son astre viendra de Jacob. Il devient chef, un sceptre se lève, issu d'Israël. Il frappe les tempes de Moab et le crâne de tous les fils de Seth.

Mgr Gaum a écrit:
1) 1864, Pie IX : Quanta Cura
2) 1907, Saint Pie X : Pascendi
3) 1950, Pie XII : Humani generis

Au plan dogmatique (pour ce qu'ils contiennent) et faut garder ensemble unis quanta cura et Vatican II : "Les autres religions ne sauvent pas ... mais elles contiennent des préparation, comme ce fut le cas jadis pour l'AT et Jean-Baptiste.

Au plan Pastoral par contre, l'Eglise nous demande de changer et de regarder aussi le bon grain dans le champ d'ivraie des autres religions.

Arnaud Dumouch a écrit:Au plan Pastoral par contre, l'Eglise nous demande de changer et de regarder aussi le bon grain dans le champ d'ivraie des autres religions.

Jamais l'a Sainte Eglise catholique ne nous demande de changer notre foi, Arnaud.
J'attends de lire la réponse de Mgr Gaum....

Là, cela ne change pas notre foi mais notre regard pratique.

La foi est la même : les religions ne sauvent pas mais contiennent du bon grain et de l'ivraie.

C'est la pastorale qui change : l'Eglise nous dit de regarder d'abord le bon grain (sans nier l'ivraie).

Les erreurs du Concile Vatican II en quelques points repris par Arnaud Dumouch


1. L’unicité de l’Église
Dans la Constitution Lumen Gentium, il est précisé que « l’Église du Christ subsiste dans l’Église Catholique ». Cette affirmation invraisemblable, aux conséquences oecuméniques redoutables, est reprise telle quelle dans le nouveau Code de Droit Canonique de 1983, canon 204, § 2. Il est clair que pour Vatican II, l’Église du Christ et l’Église Catholique ne sont pas une seule et même entité. Il y a donc de la place pour les autres « églises » qui ont toutes des valeurs de salut.
Mais l’Église Catholique et l’Église du Christ sont une seule et même chose, en dehors de laquelle il ne peut y avoir de salut !

2. L’unité de l’Église
Dans de nombreux textes conciliaires (surtout Unitatis Redintegratio), on trouve l’idée qu’il faut espérer « que l’unité de l’Église s’accroîtra de jour en jour jusqu’à la consommation des siècles ».
Mais pour un Catholique, l’unité de l’Église n’est pas à réaliser, vu qu’elle existe déjà !

3. La notion d’Église
On retrouve dans de très nombreux documents conciliaires la notion « que l’Église est le peuple de Dieu en général ; il faut rechercher une vraie union dans l’esprit avec les frères séparés » (Lumen Gentium, Unitas Redintegratio). Ce concept laisse transparaître un sens latitudinaire, un faux oecuménisme, insinuant que le protestantisme n’est autre chose qu’une forme particulière de la même religion chrétienne.
Mais les « frères séparés » ne sont rien d’autre que des membres de sectes hérétiques, sarments coupés du cep, et donc sans sève. L’église n’est pas le simple « peuple de Dieu », mais la congrégation de tous ceux qui sont baptisés, qui croient et professent la Foi Catholique, participent aux mêmes Sacrements, et qui reconnaissent le Pape comme Vicaire du Christ sur la terre.

4. L’Incarnation, la Rédemption universelle
« L’union du Christ est réalisée avec tout homme par l’Incarnation ; par Son Incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni Lui-même à tout homme » (Catéchisme de Jean-Paul II). « Le mystère pascal de la Rédemption ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volonté » (Gaudium et Spes). C’est la thèse chérie de Jean-Paul II qui aboutit logiquement à l’idée que tout homme est ami et fils de Dieu, et que la Rédemption est définitive. Les hommes seraient donc tous déjà sauvés, puisque Notre Seigneur Jésus-Christ est déjà mort pour eux, l’hérésie de Luther même. Ainsi la Rédemption, objectivement universelle, s’étendrait subjectivement à tous !
Mais l’Église Catholique enseigne que seuls ceux qui sont unis au Fils de Dieu par la Charité, ou l’état de grâce, peuvent être sauvés.

5. La dignité de l’homme
« L’égalité entre tous les hommes est basée sur leur dignité personnelle et les droits qui en découlent. Toute forme d’inégalité qui se base sur la religion doit être éliminée » (Gaudium et Spes).
Le Baptême, la Grâce, l’Église… Tout devient secondaire et facultatif !
Mais pour l’Église Catholique il n’en est rien.

6. La liberté religieuse
« La personne humaine a droit à la liberté religieuse ; ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse a son fondement dans la dignité même de la personne humaine, et doit être reconnu dans l’ordre juridique de la société, de telle manière qu’il constitue un droit civil » (Dignitas Humanae).
Mais nous avons déjà vu plus haut que la liberté de conscience ou religieuse a été condamnée infailliblement par le Pape Pie IX en 1864. Si la liberté religieuse était bonne, alors chacun serait libre d’établir sa propre liste de Commandements et le péché n’existerait plus ! Le Dieu unique d’Abraham, d’Isaac & de Jacob deviendrait facultatif, & chacun peut-il se tailler un dieu à sa mesure ? Certes non.

7. L’homme
Le Concile Vatican II prêche un humanisme total, l’homme devenant principe et fin de tout : « La personne humaine représente le but ultime de la société » (Catéchisme de Jean-Paul II).
Mais si l’homme est le principe & fondement de l’église conciliaire, pour l’Église Catholique, Dieu est ce principe & fondement : l’homme a été créé pour louer, honorer, servir Dieu & sauver son âme.

8. L’oecuménisme
D’après le Concile, « tous les hommes appartiennent à l’unité Catholique du peuple de Dieu sous diverses formes, ou lui sont ordonnés. Il faut avoir un respect sincère pour les diverses religions qui apportent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. Beaucoup d’éléments de sanctification & de vérité existent en dehors des limites visibles de l’Église Catholique ; l’esprit du Christ se sert de ces églises & communautés ecclésiales   comme moyens de salut. L’Église Catholique (sic) considère avec un respect sincère les manières d’agir et de vivre de l’islamisme, du bouddhisme, du judaïsme » (Nostra Aetate, Lumen Gentium, Unitas Redintegratio).

On retrouve ici tout l’esprit de la scandaleuse réunion oecuménique d’Assise en 1986, laquelle ne fut rien d’autre que l’interprétation pratique personnelle du Concile Vatican II, selon Jean-Paul II lui-même. Il fit une conciliation non de droit mais de fait. Selon lui, l’Eglise ne saurait être entendue qu’en se mettant en harmonie avec le monde, tout le contraire ce que Jésus-Christ demande. C’est aussi sous cet angle qu’il faut comprendre la nouvelle messe oecuménique de 1969 dite messe Paul VI, avoir de bonnes relations avec nos ennemis mortels qui veulent depuis leur venue, en finir avec l’Eglise Catholique, les Protestants. Et tout l’édifice se détricote, avoir de bonnes relations avec les musulmans, & toutes les autres religions, & donc les sectes, & puis les francs-maçons, les communistes, les athées. La totale… C’est la révolution de 1789 introduite pour la première fois de l’intérieur de l’Eglise pour naturaliser l’état de grâce. Et c’est hérétique à condamner absolument.

Cher Arnaud Dumouch, il faudrait donc à vous entendre, respecter la polygamie & l’immoralité de l’islam par exemple, au bon modèle de Mahomet la pédophilie ? Soit, je vous accorde que ces religions peuvent conserver des éléments sains, des restes de la religion naturelle, occasions accidentelles de salut. Le mal absolu n’existe du reste pas car Dieu l’a exclu dans Sa Création. Lucifer avant sa rébellion était librement parfaitement bon.
Mais toutes les religions ne se valent pas Arnaud, car hors de l’unique Église instituée par l’unique vrai Dieu, il ne peut y avoir de salut, je suis désolé. Il est faux de prétendre que toute erreur a une part de vérité, c’est la thèse insupportable du Libéralisme. Si un élève vient m’affirmer que 2 + 1 = 4, non, ce n’est pas en partie vrai, c’est totalement faux, je suis désolé. La liberté ne se rend pas vraie. Ainsi un jardin laissé en toute liberté voit toujours proliférer les mauvaises herbes & toujours étouffent les bonnes. Cette erreur de penser faux sans plus s’en rendre compte est une emprise du démon, père du mensonge. Pire qu’une simple erreur, Arnaud, c’est un poison mortel. Pour l’esprit comme pour l’âme.

9. Recherche, dialogue &… inculturation
« La vérité doit être cherchée au moyen d’un échange & d’un dialogue, afin que certains exposent aux autres la vérité qu’ils ont trouvée, ou qu’ils pensent avoir trouvée (sic), pour s’aider mutuellement dans la recherche de la vérité » (Dignitas Humanae). C’est clair : tout croyant se devrait d’être en recherche parce que personne ne pourrait certain de la vérité… C’est l’erreur commune au subjectivisme, à l’agnosticisme & au syncrétisme religieux.
Mais Saint Paul parlait déjà des faux docteurs qui sont toujours en train d’apprendre, sans jamais parvenir à la connaissance de la vérité (2 Timothée III-7). Notre Seigneur répond : « Celui qui croira & sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Matthieu XVI-15).

Cher Arnaud Dumouch, on ne peut à la fois prétendre être catholique & accepter ces thèses conciliaires ! Il vaut mieux plaire à Dieu qu’aux hommes !

Marmhonie a écrit: Les erreurs du Concile Vatican II en quelques points repris par Arnaud Dumouch


1. L’unicité de l’Église
Dans la Constitution Lumen Gentium, il est précisé que « l’Église du Christ subsiste dans l’Église Catholique ». 

Cher Arnaud Dumouch, on ne peut à la fois prétendre être catholique & accepter ces thèses conciliaires ! Il vaut mieux plaire à Dieu qu’aux hommes !

Il est pourtant évident que vous ne pouvez pas identifier comme cela l'Eglise catholique (au sens profond qu'en donne le Concile de Trente = la présence de la grâce sanctifiante qui s'épanouit dans la vertu théologale de charité) à l'Eglise catholique visible (au sens des baptisés catholiques autours de sa structure hiérarchique visible).


En voici la preuve : 
1° Plein de baptisés catholiques se moquent comme de leur première layette de leur baptême et de la grâce sanctifiante >>> Il font parti "sacramentellement" de l'Eglise catholique mais pas au sens profond. 

2° L'Eglise catholique qui est dans l'autre monde, au Ciel et dans le purgatoire qui suit le jugement est gigantesque et contient des hommes venant de toutes les religions, qui se sont mis à aimer le Christ de charité en le découvrant lors de son retours à l'heure de leur mort. Ils ont donc été baptisés par le Christ lui-même à l'heure de sa venue, c'est-à-dire à la 11° heure de leur vie.

3° Sur terre, on trouve beaucoup d'orthodoxes et de protestants qui vivent de la grâce sanctifiante et de la charité, bien qu'il leur manque certains des moyens du salut donnés par Jésus.

4° Aucun non chrétiens (sauf les convertis pas encore baptisés) ne peut vivre de la grâce sanctifiante puisqu'ils ne peuvent aimer Dieu en esprit et en vérité, ne connaissant pas son Coeur. Cependant, affirme Gaudium et Spes 22, 5, s'il ne font aucunement partie de l'Eglise, ils y seront appelés un jour. C'est sûr.

Marmhonie a écrit: Les erreurs du Concile Vatican II en quelques points repris par Arnaud Dumouch


1. L’unicité de l’Église
Dans la Constitution Lumen Gentium, il est précisé que « l’Église du Christ subsiste dans l’Église Catholique ». 

Cher Arnaud Dumouch, on ne peut à la fois prétendre être catholique & accepter ces thèses conciliaires ! Il vaut mieux plaire à Dieu qu’aux hommes !

Arnaud Dumouch a écrit:Il est pourtant évident que vous ne pouvez pas identifier comme cela l'Eglise catholique (au sens profond qu'en donne le Concile de Trente = la présence de la grâce sanctifiante qui s'épanouit dans la vertu théologale de charité) à l'Eglise catholique visible (au sens des baptisés catholiques autours de sa structure hiérarchique visible).

Vous n'avez pas compris le texte ou vous essayez d'en changer le sens, je ne sais. En tout cas, mon texte ne vous sied pas et vous bloquez aux premières lignes pour vous débarrasser des 8 autres remarques !
Certes, vous avez le droit de refuser la première objection, je vous prie cependant de poursuivre sur les 8 autres.

Mais restons sur votre réponse sur uniquement le premier point.
Vous acceptez de débattre sur votre parti pris en faveur de Vatican II, vous devez assumer ses constitutions conciliaires. Dans la Constitution Lumen Gentium, il est précisé que « l’Église du Christ subsiste dans l’Église Catholique ». Je ne fais que citer... Vous ne pouvez pas me retourner ce texte en me reprochant je ne sais quoi.
La Constitution Lumen Gentium est l'une des quatre constitutions conciliaires dogmatiques rédigées par le concile Vatican II.

C'est moi qui vous pose la question, comment ce texte peut-il oser ainsi diminuer l'Eglise catholique ?

Dois-je entendre par votre silence vertueux sur les 8 autres points, que vous reconnaissez les graves erreurs ainsi posées de Vatican II ?
A vous lire avec plaisir & respect,
Marmhonie

Bien cher Arnaud Dumouch,
La liberté n’est pas, selon la définition de Saint Thomas d’Aquin, « la faculté de choisir les moyens tout en préservant l’ordre en vue de la fin », ni « la faculté de se mouvoir dans le bien et d’atteindre sa fin sans entraves » (Léon XIII), mais le droit absolu de faire ce que l’on veut ! Ou dans votre cas, de faire croire ce qu'on veut.

Si Mgr Lefebvre n’a pas accepté le Protocole qui lui était proposé en mai 1988, c’est précisément parce qu’il avait compris sa signification réelle : l’adhésion véritable au Concile Vatican II dans sa totalité. C’est donc bien sur l’adhésion ou le refus du Concile dans sa totalité que se situe aujourd’hui la vraie ligne de fracture entre Catholiques ! Il faut comprendre que toutes les absurdités théologiques actuelles sont déjà contenues dans le Concile.

De plus, il y a des textes de Vatican II qui sont entièrement contraires à l’enseignement traditionnel de l’Église Catholique, et qui ne pourront donc jamais être compris à la lumière de la Tradition ! Nous pouvons accepter les textes de Vatican II qui sont conformes à la Tradition (si le Concile précise quelque part qu’il y a trois Personnes dans la Sainte Trinité, nous sommes d’accord), mais nous ne pouvons accepter Vatican II dans son ensemble à la lumière de la Tradition.

Nous sommes d'accord, Mgr Gaum.

J'ajoute pour celles & ceux qui ignorent les hérésies scandaleuses de Vatican II qui nous change la foi catholique, une liste non exhaustive d'hérésies que contient ce Concile Vatican II, chacun jugera de quoi il en retourne.
Tableau de quelques Hérésies de Vatican II


On note dans Lumen gentium. Constitution de Vatican II sur l’église, session 5 du 21 novembre 1964, que ce sera désormais "le dieu des Musulmans jugera l’humanité au dernier jour". N'importe quoi !
C'est Jésus Christ viendra juger les vivants et les morts, en plein accord avec Damase Ier.

On m'objectera ce qu'on veut sur bien des domaines, mais certainement pas sur la conception coranique de Allah et de cet Isa, insulte talmudique pour refuser et Christ jusqu'à son nom (!!) qu'on traine dans la boue. Non, monsieur Arnaud Dumouch, Jésus n'est pas un bâtard, un îsa, cet Îsa qui n'a strictement rien à voir avec Jesus-Christ.


Voulez-vous débattre avec l'abbé Guy Pagès ?
Il vous objectera certainement lui aussi pourquoi le Coran insulte Jésus-Christ en le surnommant ainsi !

Quel avenir ?
Les peuples colonisés par l’islam ont été étouffés et leurs civilisations détruites.
Et quel étonnement & sentiment de frustration des chrétiens qui accueillent, par exemple en Europe, des croyants d’autres religions en leur donnant la possibilité d’exercer leur culte et qui se voient interdire tout exercice du culte chrétien dans les pays où ces croyants majoritaires ont fait de leur religion la seule qui soit autorisée et encouragée.


Vous tendez l'autre joue au nazisme, au communisme, à l'islamisme ?
Ils vont vous massacrer avec grand plaisir.

Et toute la catastrophe Vatican II n'a strictement aucun rapport avec Mai 68, évidemment.
On ne peut cacher les hérésies de Vatican II, ni le comportement de ces papes conciliaires qui sacrifient le catholicisme qui ne peut plus se transmettre en famille comme c'était toujours le cas, le premier catéchisme était issu de la famille.

La coupure des deux messes, des deux catéchismes, de deux missels, ont fracturé toute possibilité de transmission.
Il fallait tout reprendre à zéro, les anciens ont refusé cette messe Paul VI anglicane au copié collé total. Et les nouveaux nés ont achevé de vider les églises.

Marmhonie a écrit:

Mais restons sur votre réponse sur uniquement le premier point.

Oui, Restons en au premier point. Quand nous l'aurons régler, nous passerons aux autres, mais un par un. C'est une question de lisibilité.

La Constitution Lumen Gentium est l'une des quatre constitutions conciliaires dogmatiques rédigées par le concile Vatican II.

C'est moi qui vous pose la question, comment ce texte peut-il oser ainsi diminuer l'Eglise catholique ?

Marmhonie

Le concile Vatican II ne diminue pas l'Eglise catholique : il en augmente le sens, suivant en cela le Concile de Trente.

En effet, ce que vous voyez de l'Eglise catholique (sa partie visible et faite d'hommes pécheurs, autours du pape et des évêques) n'est que la partie émergée de l('iceberg.

Une comparaison plus judicieuse est employée par sainte Thérèse de l'enfant Jésus, docteur de l'Eglise :

L'Eglise est un arbre immense dont les racines (l'Esprit Saint), le tronc (le Christ) et le feuillage (les milliards de saints) sont au Ciel. Ici sur terre, nous ne voyons que des rameaux qui dépassent et qui sont en train de bourgeonner.

Mgr Gaum a écrit:Bien cher Arnaud Dumouch,
La liberté n’est pas, selon la définition de Saint Thomas d’Aquin, « la faculté de choisir les moyens tout en préservant l’ordre en vue de la fin », ni « la faculté de se mouvoir dans le bien et d’atteindre sa fin sans entraves » (Léon XIII), mais le droit absolu de faire ce que l’on veut ! Ou dans votre cas, de faire croire ce qu'on veut.

Il y a deux définitions de la liberté :

1° Celle du Ciel : « la faculté de choisir les moyens tout en préservant l’ordre en vue de la fin », ou encore « la faculté de se mouvoir dans le bien et d’atteindre sa fin sans entraves »

2° Celle de Lucifer : « la faculté de choisir la fin et de mettre les moyens en vue de cette fin », autrement dit : "Choisir soi-même le bien et le mal. Avoir les yeux ouverts, être comme Dieu" (voir son discours à Eve).

Manifestement, Dieu veut en ces temps qui s'approchent des derniers, que ces deux chemins soient présentés à l'homme et qu'il choisisse. Pour le moment, ce choix n'est pas parfait et toutes sortes d'influences peuvent nous aveugler.

Il y aura cependant, lors de la Venue du Christ dans sa gloire (à l'heure de notre mort et à la fin du monde), une ultime et dernière pastorale de Dieu sur l'humanité : Le Christ délivrera l'homme de ce qui diminue sa liberté : le "fomes peccati" qui affecte notre vie par toutes sortes de faiblesses sera supprimé et nous serons confrontés à Lucifer qui nous présentera les avantages immenses (pour notre orgueil) de la révolte contre l'Evangile du Christ.

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus parle de ce dernier moment de la façon suivante : "Il paraît que, à l'heure de la mort, nous devons rencontrés le démon. Contre moi, il ne pourra rien. Je suis trop petite".

Marmhonie a écrit:Mais restons sur votre réponse sur uniquement le premier point.

Arnaud Dumouch a écrit:Oui, Restons en au premier point. Quand nous l'aurons régler, nous passerons aux autres, mais un par un. C'est une question de lisibilité.

D'accord.

Arnaud Dumouch a écrit:Le concile Vatican II ne diminue pas l'Eglise catholique : il en augmente le sens, suivant en cela le Concile de Trente.

C'est bien ce que je dis, pour vous, 2+1=4.

Arnaud Dumouch a écrit:Ici sur terre, nous ne voyons que des rameaux qui dépassent et qui sont en train de bourgeonner.

Vous avez eu une vision ? Elle n'est pas reconnue. Le véritable objectif des fausses visions est de supplier de rester avec Vatican II. Ce n'est pas une argumentation valable.
Vous invoquez trop souvent l'imperceptible, le surnaturel avec des dons qui vous seraient personnels.
Je reste les pieds sur terre, me méfiant des ruses du démon plus que jamais, et constate l'extermination impressionnante des chrétiens d'orient depuis l'application de Vatican II.
Vous sacrifiez les catholiques partout dans le monde à nos pires ennemis, ils nous exterminent.
Vous puisez un bilan surnaturel en devenir, je constate les fruits corrompus et la disparition des églises pillées, vidées, ruinées.
Vous ne vous justifiez que par des visions, des prophéties, c'est toujours hypothétique. Jésus revient ?

Marmhonie a écrit:

Ici sur terre, nous ne voyons que des rameaux qui dépassent et qui sont en train de bourgeonner.

Vous avez eu une vision ? Elle n'est pas reconnue. Le véritable objectif des fausses visions est de supplier de rester avec Vatican II. 

Mais vous le savez bien que c'est vrai : Où est le Christ ? où est la Vierge Marie ? où sont les milliards de saints qui nous précèdent ? 

dans l'Eglise catholique invisible (celle que nous rejoindrons à l'heure de notre mort).

Je vous le redis :

"l'Eglise est un arbre immense dont les racines sont au Ciel". (sainte Thérèse de l'Enfant Jésus). 

La bible dit bien qu' un petit nombre de gens vont aller au ciel, mais la majorité ressuscitera ici sur la terre, il n'as pas crée la terre pour rien ..

Je tiens avant tout à vous remercier pour la qualité du dialogue que vous nous offrez, pour votre disponibilité et votre sincérité de coeur.
Vous avez des ressources insoupçonnées qui sont surprenantes. Dieu merci !

Arnaud Dumouch a écrit:

Marmhonie a écrit:

Ici sur terre, nous ne voyons que des rameaux qui dépassent et qui sont en train de bourgeonner.

Vous avez eu une vision ? Elle n'est pas reconnue. Le véritable objectif des fausses visions est de supplier de rester avec Vatican II. 

Mais vous le savez bien que c'est vrai : Où est le Christ ? où est la Vierge Marie ? où sont les milliards de saints qui nous précèdent ? 
dans l'Eglise catholique invisible (celle que nous rejoindrons à l'heure de notre mort).
Je vous le redis :

"l'Eglise est un arbre immense dont les racines sont au Ciel". (sainte Thérèse de l'Enfant Jésus). 

D'accord, nous nous découvrons, vous avez un pli vertueux de grâces abondantes difficiles à percevoir dans vos videos. "À la lumière de la théologie mystique selon Jean" dites-vous à peu de choses près.

Certes, c'est beau, c'est vrai, mais peut se prévaloir de cette Eglise catholique invisible ? Absolument personne.
Devant un problème de taille, les hérésies de Vatican II et son corrolaire, l'effondrement de l'Eglise en Europe, l'abandon des chrétiens d'orient à l'extermination par les pays musulmans qui se régalent, et la fin de l'Eglise catholique en Chine abandonnée par notre pape François, se prévaloir que Jésus revient et que l'Eglise invisible vous donne sa bénédiction et ce cahier de route suicidaire sur terre mais subtilement non au ciel, tout peut être dit.

Vous n'avez aucune argumentation, on peut étudier l'Eglise invisible, vous en avez parfaitement le droit, mais il faut avoir suffisamment d'humilité pour reconnaitre qu'en tant que créature, on ne peut pas percevoir l'Enseignement céleste ni les ordonnances angéliques, c'est impossible. La réponse qu'il faut savoir donner à votre argumentation basée sur la justification angélique, c'est que personne n'en sait strictement rien. C'est de la bouillie pour chat, votre explication.

Devant la catastrophe depuis Vatican II, les conciliaires ne peuvent rien justifier. C'est le syndrôme du pompier pyromane, il ne veut pas reconnaître qu'il a mis le feu parce qu'il a décidé de ne plus respecter les consignes, et il cherche une justification ou une explication devant l'impossible qui pourtant est bien là devant sa conscience et ses yeux : tout flambe.

Quelle est la seule solution d'un conciliaire qui refuse de voir les conséquences de sa désobéissance à l'Eglise depuis vingt siècles ? La solution trouvée est toujours la même, Jésus revient, c'est le ciel qui agit. C'est très pratique parce qu'on met n'importe quoi là-dedans. À chaque fois que vous faites constater que Vatican II est 1789 dans l'Eglise, et de l'intérieur, ils refusent de s'arrêter pour faire une pause, puisque comme toute révolution, elle ne tient que par son mouvement comme un vélo. Ils ne peuvent pas se rendre ridicule en reconnaissant qu'ils se cassent la figure, ils disent que ce sont les ordonnances célestes qui les guident.

On a heureusement des cardinaux qui commencent à demander que le pape fasse une pause et révise sa copie pour laquelle il a été élu. Vous voulez donner de la foi et tout irait bien mieux au nom de la liberté religieuse parce que les anges applaudiront et nos enfants seront protégés de toutes les erreurs. C'est faux. Pourquoi ? Avant de donner la foi, cher Arnaud, il faut donner les premiers principes. Vatican II l'a très bien compris en interdisant qu'on revienne à la Tradition ! On a même vu l'impensable, l'interdiction impossible de la messe tridentine. Les premiers principes sont détruits, le principe de contradiction et la causalité. Tout moderniste, donc vous, est fuyant, il n'a plus rien à quoi se rattacher. Jésus revient, la Vierge Marie sera contente...

Vous êtes jeune encore, je peux largement être par l'âge votre père, mes racines sont ancrées dans la Tradition. Vous êtes né dans Vatican II sur des sables mouvants, c'est foutu. "La vérité vous rendra libre" Jean VIII-31, mais jamais "la liberté vous rendra vrai" Jacques Prévert.

Sinon ce serait si simple, on laisse toute liberté au jardin sans plus rien, et le potager pousse tout seul. Faux ! Ce sont les mauvaises herbes qui se propagent partout, tout est à l'abandon. C'est ce que nous offre Vatican II, la naturalisation de l'état de Grâce, la révolte révolutionnaire en idées du XIV siècle par Érasme. Ce à quoi croyait Jean Paul II, la rédemption universelle : c'est hérétique.

Je vous opposerai toujours Saint Thomas d'Aquin, je suis thomiste.

Je vous laisse poursuivre avec Mgr Gaum qui doit vous répondre.
Bonne soirée.

Cher Marmhonie,

Les bêtises pastorales du papes François sont visibles et incontestables. Les erreurs graves de la génération de Mai 68 qui ont falsifié Vatican II sont incontestables

Mais regardez comment il faut regarder les tempêtes qui ont émaillé l'histoire de l'Eglise :

Matthieu 14, 24 La barque, elle, se trouvait déjà éloignée de la terre de plusieurs stades, harcelée par les vagues, car le vent était contraire.
Matthieu 14, 25 A la quatrième veille de la nuit, il vint vers eux en marchant sur la mer.
Matthieu 14, 26 Les disciples, le voyant marcher sur la mer, furent troublés : "C'est un fantôme", disaient-ils, et pris de peur ils se mirent à crier.
Matthieu 14, 27 Mais aussitôt Jésus leur parla en disant : "Ayez confiance, c'est moi, soyez sans crainte."
Matthieu 14, 28 Sur quoi, Pierre lui répondit : "Seigneur, si c'est bien toi, donne-moi l'ordre de venir à toi sur les eaux" --
Matthieu 14, 29 "Viens", dit Jésus. Et Pierre, descendant de la barque, se mit à marcher sur les eaux et vint vers Jésus.
Matthieu 14, 30 Mais, voyant le vent, il prit peur et, commençant à couler, il s'écria : "Seigneur, sauve-moi!"
Matthieu 14, 31 Aussitôt Jésus tendit la main et le saisit, en lui disant : "Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?"
Matthieu 14, 32 Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Matthieu 14, 33 Ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, en disant : "Vraiment, tu es Fils de Dieu!"

Souvenez vous de cette histoire. Je pense que dans quelques années, quand la Vierge Marie le décidera pour nous, vous serez stupéfait et vous vous direz : "Je n'aurais pas du douter".

Certainement je vais méditer ce beau passage. Merci Arnaud pour ce renouvellement de la foi.

Je vous lis j'en ai les larmes aux yeux. Les mecs sont des salauds. Le monde est pourri par l'argent. Il existe un petit coin où il fait bon lire, vous lire. On reprend espoir à la vie.

Bravo pour votre échange vous êtes vraiment supers