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Message par yacoub Ven 1 Juin - 13:41

Algérie : l'« indécence » de Pamela Anderson fait fermer une salle de cinéma

Le ministre algérien de la Culture a demandé la fermeture d'une salle de cinéma après la diffusion du film « Borat », rapporte Franceinfo. Par 6Medias
Modifié le 31/05/2018 à 06:11 - Publié le 30/05/2018 à 20:12 | Le Point.fr
Pamela Anderson tient un rôle dans le film « Borat », sorti à l'origine en 2006.

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Pamela Anderson tient un rôle dans le film « Borat », sorti à l'origine en 2006.
©️ CrowdSpark/AFP/ Bernard MNIGAULT


Pamela Anderson n'est pas vraiment la bienvenue dans les salles de cinéma algériennes. Selon des informations rapportées par Franceinfo mercredi, en raison de sa présence à l'écran dans le film Borat, sorti initialement en 2006, le ministre algérien de la Culture a fait fermer la salle de cinéma Mohamed-Zinet à Alger, et ce, pendant un mois. Le journal arabophone conservateur El Bilad a déploré dans un de ses articles la diffusion du film de Larry Charles le 18 mai dernier, en plein ramadan, qui plus est un vendredi. Et a vivement critiqué « l'actrice porno américaine ».

En guise d'explication à cette fermeture-surprise, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, évoque tout d'abord auprès du site Alg24 que la salle de cinéma en question projette des films piratés, ce qui constitue une infraction entraînant fermeture, avant de parler de « scènes indécentes » du film dans lequel joue Pamela Anderson. La décision des autorités a toutefois provoqué un tollé en Algérie. Sofia Djama, réalisatrice primée à la Mostra de Venise en 2017, a ainsi posté une lettre sur son compte Facebook destinée au ministre algérien et remettant en cause les explications de celui-ci.
Accusations de censure

« Vous avez en effet l'argument de la légalité et le respect des droits de diffusion », écrit-elle en référence aux films piratés mais diffusés par la salle Mohamed-Zinet. Avant de laisser parler sa colère : « Vous y ajoutez un commentaire inutile pour nous, mais audible pour les conservateurs et les islamistes. Vous osez invoquer l'indécence de certaines scènes en ce sacré mois de ramadan pour justifier la fermeture. Ça, c'est vulgaire et indécent puisque vous pouviez vous contenter de la loi. »


Le site Algeriemondeinfos accuse de son côté Azzedine Mihoubi de céder à la pression des conservateurs du journal El Bilad. Il affirme que le ministre encourage, par cette fermeture, « la censure seulement pour satisfaire les élucubrations d'un islamiste à l'esprit mal tourné », en référence à l'auteur de l'article publié par le journal arabophone. Et de préciser que cette décision est, à ses yeux, « injustifiée, d'autant que la télévision publique algérienne a diffusé par le passé une série dans laquelle l'actrice américano-canadienne avait le premier rôle ».
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Message par yacoub Mer 20 Juin - 16:06

Djamel-Beghal
Ministre de la justice : « le djihadiste Djamel Beghal ne pourra être expulsé en Algérie il restera en France »

Algérie terre d'islam Djamel-Beghal


Vous vous souvenez, les frères Chérif et Saïd Kouachi et Amedy Coulibaly, ces « héros » musulmans qui ont assassinés « Charlie hebdo », à cause de ses démêlés avec le prophète, et quelques juifs innocents à l’Hyper-Cacher de la porte de Vincennes, les 7 et 9 janvier 2015 ?

Presque toute la France était alors « Je suis Charlie », puis cela s’est estompé et le massacre du « Bataclan » a pris le relais dans l’émotion nationale.

Vous allez être heureux d’apprendre que le cerveau de ces attentats terroristes, celui qui dirigeait les carrières des précédents, Kouachi et Coulibaly, aujourd’hui « sanctifiés » au paradis d’Allah, Djamel Beghal, va bientôt être rendu à la liberté et pourra ainsi poursuivre son action néfaste auprès d’autres « radicalisés » afin de les préparer à de nouveaux attentats, plus spectaculaires que les « vulgaires » attaques aux couteaux, auxquelles nous sommes dorénavant accoutumés, et qui se poursuivront, bien entendu, en parallèle.

Né à Bordj-Bou-Arreridj, en Algérie, Djamel Beghal a été déchu de la nationalité française, fort heureusement, et se trouve sous le coup d’une mesure d’interdiction du territoire, donc d’expulsion, datée du 19 septembre 2017.

Sera-t-il immédiatement renvoyé en Algérie, dès sa libération ? « C’est loin d’être acquis », a précisé la garde des sceaux, Nicole Belloubet, car la Cour européenne des droits de l’homme avait alors recommandée, aux autorités françaises, de ne pas l’expulser. Djamel Beghal estimait à l’époque, et il n’avait pas tort, que son retour dans « son pays », en Algérie, l’exposait à des tortures, voire davantage.

La ministre de la justice a cru devoir ajouter : « Ce qui importe c’est que ces personnes-là soient sous surveillance constante. ».

Nicole Belloubet sait pertinemment que cette « surveillance constante » est impossible en France, actuellement, et que Djamel Beghal pourra circuler à son aise et disparaître quand il le souhaitera, pour préparer un nouvel attentat, d’une plus grande ampleur que ceux auxquels nous nous habituons quotidiennement.

Bien entendu l’Algérie n’est pas enthousiaste pour accueillir cette racaille mais, si elle le reçoit, elle le traitera comme il convient et cela Beghal le sait !

Des Djamel Beghal, ils seront quelques centaines à être libérés d’ici 2019. Ils ne seront pas tous « déchus de la nationalité française », donc ils ne seront pas « expulsables » (le seraient-ils même déchus ?).

Nous attendons de constater les mesures envisagées pour qu’ils ne deviennent pas des« dangers publics » et, le cas échéant, nous comptabiliserons leurs victimes, pour les présenter au gouvernement complice.
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Message par yacoub Sam 25 Aoû - 16:03

Islamisme. À mes camarades généraux, anciens combattants d’AFN, exprimez-vous ou rendez vos étoiles !
par Emile Mourey (son site) samedi 25 août 2018



Mon curriculum vitae : vingt-cinq ans de services, cinq ans de campagne, légion d'honneur, mérite national, valeur militaire, lieutenant-colonel d'active, proposition au grade de colonel dans les réserves à laquelle je n'ai pas donné suite, je suis d'origine saint-cyrienne, auteur de sept ouvrages auto-édités abordant notamment la question des trois religions du Livre. Encouragé par plusieurs lettres de Mme Claudie Haigneré, ministre délégué à la Recherche, gouvernement Raffarin, je lui ai adressé par lettre écrite en date du 11/02/2004, mon ouvrage sur Mahomet... sans réponse. Je l'ai proposé sous le titre "Le Prophète au visage voilé", à diverses maisons d'édition qui font confiance à des comités de lecture d'historiens en cour et d'archéologues bornés qui s'entêtent à situer Bibracte au mont Beuvray... sans succès.

Concernant les textes musulmans, j'ai montré que leurs auteurs en avaient donné la clef de lecture dans certains passages, notamment lors du siège de Médine, les femmes de Mahomet y étant présentées clairement comme des troupes militaires, à condition de bien traduire le texte. Voyez mon article Agoravox du 27/10/2017 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-coran-il-faudrait-peut-etre-198040

Camarades généraux (de ma promotion et des suivantes) nous ne sommes plus au temps des guerres classiques ! Vous avez connu, comme moi, la problématique des conflits dits subversifs. Vous devriez être conscients, comme moi, qu'il faut traiter le problème à la source - à la source de l'idéologie islamiste. Il s'agit de l'interprétation des textes fondateurs. Dites-le au Président de la République ou rendez vos étoiles ! Nos théologiens s'égarent. Nos intellectuels ont failli. Notre université s'embrouille. Je veux l'écrire ici, haut et fort : ce n'est pas par des discours creux et de circonstance qu'on règlera le problème. Il faut remonter à la source. Il faut réinterpréter la Sîra. Il faut retraduire correctement le Coran. Il faut le comprendre en le replaçant dans son contexte.

Il faudra ensuite que cette plus juste lecture s'impose au secteur public, au monde de l'édition, à celui des écoles et à celui des prisons... Pour rééduquer les égarés, pour sauver les générations futures, c'est la solution radicale et je n'en vois pas d'autre.

Bien sûr que cela ne peut pas se faire, de but en blanc. Cela se joue au sein des populations, et nos armes, ce sont les médias, si elles le veulent bien.

À part Agoravox, quelles sont les médias qui s'intéressent à cette opération salutaire ? Combien de commentateurs sont-ils venus sur le fil de mes derniers articles ? Une infime minorité ! Dans les récents débats télévisés, a-t-on évoqué la question des sources ? Une seule voix s'est élevée dans ce sens : celle de M. Pascal Bruckner, et son propos était très clair : le mal se trouve dans l'esprit des islamistes, dans l'interprétation des textes musulmans qu'en fait DAECH, interprétation, ni vraiment démentie, ni clairement condamnée, faute d'argumentateurs avertis. Mais je crains que M. Bruckner se trompe en pensant que la réforme de l'islam pourrait venir de l'Académie du Caire.

Il me revient à l'esprit la critique d'un commentateur musulman qui voulait me ridiculiser en me demandant si j'avais tenu la chandelle pendant les relations intimes du Prophète. Il faut vraiment être d'une grande connerie pour ne pas deviner que les femmes du Prophète étaient, en réalité, des troupes militaires. Chaque soir et à tour de rôle, le Prophète les visitait (dans leurs casernements) et y passait la nuit pour des questions de sécurité. Par ailleurs, il est absurde de penser qu'il ait eu des relations sexuelles avec un enfant de sept ans. Aïcha était, en réalité, une troupe militaire mise sur pied par Abou Becker, une troupe militaire de sept ans d'âge qu'Abou Becker avait donnée à Mahomet.

Qu'on invite sur le plateau les mollahs radicaux, pour qu'ils y défendent leurs convictions et qu'ils s'y ridiculisent ! Plus que les armes, c'est le Ridicule qui tuera nos adversaires.

Qu'on invite sur le plateau la jeune convertie pour qu'elle nous explique comment on peut monter au ciel d'Allah après avoir égorgé un "mécréant" (non-musulman) pour effacer ses turpitudes ?

Quant à la mort du Prophète que Tabari relate sur plusieurs pages, c'est un étonnant récit poétisé. Il ne s'agit pas de la mort d'un homme ordinaire. Mahomet n'existait qu'en tant que conseil. Cette agonie est celle d'un conseil aux prises avec les difficultés d'une fin de règne, avec des hauts et des bas, des accès de fièvre et des retours de santé, jusqu'à sa dissolution.

Ce conseil Mahomet n'a jamais voulu porter la guerre au dehors de l'Arabie. Reconnaissant à l'Occident la primauté de s'être donné des Apôtres, véritable chef de guerre bien que parfois contesté, son oeuvre est d'avoir réalisé l'unité politique du Hedjaz en y imposant la pratique d'une seule religion, modèle pour ses voisins d'Arabie.

Ce sont ses grands disciples qui, dans la suite de son enseignement, se sont lancés dans les grandes conquêtes militaires qui ont suivi sa mort. Ironie de l'Histoire, ce sont les disciples qui ont tué Mahomet en faisant éclater le conseil qui les liait les uns aux autres.

Et voilà comment est née cette mortelle utopie dont Mahomet ne voulait pas, qui veut étendre au monde entier un système de croyances qui n'était prévu, au départ, que pour l'Arabie et que pour un VII ème siècle aujourd'hui bien lointain.

Reste l'intérêt qu'il y a à comprendre ce que les auteurs des textes fondateurs musulmans ont voulu dire.

Ces rédacteurs étaient cultivés, connaissant les textes anciens et disposant de bibliothèques monastiques. J'ai fait l'hypothèse raisonnable qu'il s'agissait du monastère de Ba Hira, à Bosra. On y voit encore des fresques représentant l'ange Gabriel, celui qui inspirait le Prophète (lorsque Gabriel lui parlait, il faut comprendre que c'était, en réalité, le monastère qui lui envoyait ses instructions). Ces auteurs ont cherché à écrire leur histoire comme il leur semblait que leurs prédécesseurs avaient écrite la leur... avec un sens littéral apparent pour les simples, un sens caché pour les intelligents. Aveugles que nous sommes qui ne voulons toujours pas comprendre que les brebis bêlantes d'Abraham étaient en réalité les soldats d'une troupe militaire mercenaire chargée de maintenir l'ordre égyptien en pays de Canaan ! et cela, sous les ordres d'un chef, Abraham, un conseil de prêtres.

J'irai même jusqu'à penser que ces rédacteurs se sont parfois amusés à abuser de la crédulité de leurs lecteurs jusqu'à l'absurde sans que ceux-ci s'en rendent compte. C'est ainsi qu'avant de s'emparer de La Mecque, Mahomet se trouva glorifié comme un héros antique, ses disciples recueillant jusqu'à sa salive quand il crachait (Tabari, page 145)... la salive d'un conseil. Il faut vraiment être con pour ne pas comprendre l'ironie du propos.

Bref, il s'agit d'un style d'écriture qui remonte à la nuit des temps bibllques avec les allégories de la création du monde et du péché originet. Une écriture qui, en l'absence d'une législation détaillée, servait de guide au peuple, avec, en épée de Damoclès, la terrible menace du jugement dernier.

Que les théologiens de l'islam viennent sur le plateau pour nous expliquer ce double langage !

Le Mahomet de la Mecque s'élèvait, certes, contre les pratiques idolâtres (sourate 6) mais, dans un premier temps, il ne condamnait ses adversaires qu'à l'enfer.

Après la mort d'Abou Thalib, les persécutions redoublèrent contre lui et ses disciples. On lui lançait des pierres ; on lui recouvrait la tête de boue. Un jour, alors qu'il faisait sa prière dans la mosquée, les persécuteurs lui versèrent sur la tête une grande quantité de terre. Ses longs cheveux, sa tête, ses joues, ses épaules furent entièrement recouverts (Tabari page 96).... Que doit comprendre le lecteur ? Qu'en réalité, Mahomet est mort, lapidé et enterré ? De retour à sa maison, une de ses filles, en lui nettoyant la tête (toilette funéraire ?) pleura (des pleureuses accompagnant la levée du corps ?). Le Prophète (mort) lui dit : ne pleure pas ! Ces choses-là arrivent quand on perd ses parents et ses oncles (Tabari, page 96).

Accablé d'injures, d'outrages et de misères pendant encore deux ans, Mahomet (ressuscité ?) partit pour Taïf. Il y a entre Taïf et La Mecque, trois journées de marche (Tabari, page 97). Trois jours, n'est-ce pas le temps qu'il faut pour une résurrection ? N'est-il pas écrit qu'ils tueront le Fils de l'Homme, mais qu'une fois tué, trois jours après, il ressusciterait ? (Marc 9, 31). Mahomet se présenta aux portes de Tâïf pour y demander l'hospitalité, comme un pauvre. Il y avait non loin de là une vigne (Tabari, page 98). Un esclave s'approcha de Mahomet, un plat de raisins à la main... Le Prophète en détacha un grain et, le mettant dans sa bouche, il dit : « Au nom de Dieu ! »... L'esclave s'exclama : « Quel est le mot que tu viens de prononcer ? Il y a longtemps que je ne l'ai pas entendu… depuis que j'ai quitté ma patrie de Ninive. » Mahomet lui répondit : « Ninive est la ville de mon frère Jonas ; Jonas était un prophète et tous les prophètes sont frères. » Symbole de la résurrection, Jonas est le prophète qui, après avoir été avalé par la baleine, fut recraché trois jours après.
— Qui es-tu ? interrogea l'esclave. Mahomet répondit : Je suis Mohamed et Ahmed (c'est-à-dire le Mahomet qui est venu et le Mahomet qui vient). — Es-tu celui dont parle l'Évangile ? Il y est dit que Dieu t'enverra aux habitants de La Mecque, que ceux-ci te chasseront, que tu reviendras pour les soumettre et pour établir sur eux ta religion (Tabari, page 97 à 99).... Un Mahomet/conseil.

La sourate de la vache, sourate 2, marque le passage du Mahomet pacifique de la Mecque au Mahomet guerrier de Médine.

Constatant l'échec de la prédication du Mahomet de la Mecque, le nouveau Mahomet de Médine dresse un long et sévère réquisitoire contre les idolâtres, les chrétiens et les juifs incrédules (verset 99). Ces incrédules ont refusé de croire au Coran, notamment les deux derniers, qualifiés plus précisément d'infidèles. Ils auraient dû l'accueillir puisqu'il confirmait leurs écritures (verset 83). S'ils vous attaquent, baignez-vous dans leur sang ! Telle est la récompense due aux infidèles (verset 187). Mais s'ils quittent l'erreur, le Seigneur est indulgent et miséricordieux (verset 188). Nous sommes à l'époque où le Mahomet deux, devenu guerrier, lance depuis Médine ses expéditions contre les caravanes mecquoises tout en appelant au soulèvement ses partisans restés sur place (Tabari, page125).

Ce Mahomet exhorte ses partisans restés à la Mecque à le rejoindre dans son exil (sourate 4, verset 101). Il durcit sa position contre les juifs et la modère à l'égard des chrétiens (sourate 5, verset 85).

La sourate 8, le butin, est un chant de victoire après la victoire musulmane de Beder sur les Koraïchites de La Mecque (Tabari, page 137).

Dieu avait dit à ses anges : encouragez les croyants, j'épouvanterai les impies... n'épargnez aucun d'eux (verset 12). Dieu vous montra en songe l'armée ennemie peu nombreuse. S'il vous l'eut fait paraître plus formidable, vous auriez perdu courage, et la discorde vous eût désunis... (verset 45)

Après cette victoire, ce Mahomet II s'est trouvé conforté dans sa nouvelle religion et dans son projet de réforme d'une société plus juste. Ô croyants ! obéissez à Dieu et à son apôtre ; ne vous écartez jamais de ce devoir ; Écoutez sa parole ! (verset 20). Juste rétribution, toujours selon lui, les biens des impies vaincus sont donnés aux vainqueurs comme une aumône de purification et d'expiation à cause de leur désobéissance... ceci pour la paix de leur âme... si Dieu, l'indulgent et le miséricordieux, le veut bien (sourate 9, versets 102 à 105).

Mais après le désastre d'Ohod, où, de toute évidence, ce deuxième Mahomet a trouvé la mort - Abou Sofyan l'a affirmé - le troisième Mahomet (ressuscité) se voit bien obligé de renouveler l'acte de foi. Il s'agit de la sourate 3. Il y réaffirme l'origine divine du Coran dans le prolongement du Pentateuque et de l'Évangile mais tout en admettant qu'il s'y trouve des versets allégoriques prêtant à interprétation (verset 5 ou 7 dans d'autres versions). Pour ne pas perdre la face, il rappelle la prodigieuse victoire de Beder de un contre deux que les musulmans avaient remportée avec le secours de Dieu (versets 11 ou 13, 119 à 122 ou 121 à 124). Il réaffirme l'unicité de Dieu (verset 55 ou 62) mais il tend la main aux juifs et aux chrétiens de bonne foi. ... Dis aux juifs et aux chrétiens : terminons nos différends, n'adorons qu'un Dieu, ne lui donnons point d'égal ; qu'aucun de vous n'ait d'autre Seigeur que lui. S'ils refusent d'obéir, dis-leur : vous rendrez témoignage que nous sommes croyants (verset 57 ou 64), c'est-à-dire des hommes de foi, ni idolâtres, ni incrédules, ni infidèles.

Après avoir rappelé la victoire de Beder, ce troisième Mahomet aborde le sujet délicat de la tragique défaite d'Ohod. Tout naturellement, il en rejette la responsabilité non pas sur Dieu mais sur les musulmans qui, après un premier engagement victorieux, avaient couru au butin permettant ainsi à Abou Sofyan de lancer une contre-attaque victorieuse. Dieu avait réalisé ses promesses quand vous poursuiviez vos ennemis défaits ; mais, écoutant les conseils de la lâcheté, vous disputâtes sur les ordres du Prophète (verset 145). Tandis que vous preniez la fuite en désordre, vous n'écoutiez plus sa voix qui vous rappelait au combat (verset 147 et Tabari page 189).

Pour répondre aux survivants qui, dans leurs folles pensées, prêtaient un mensonge à Dieu. Sont-ce là, disaient-ils, les promesses du Prophète ? Le Très-Haut serait-il l'auteur du désastre ? (verset 148), le verset suivant descendit du ciel : Dieu donne la vie et la mort. Il voit vos actions (verset 150). Puis : Dieu choisit les envoyés qu'il lui plaît (verset 174).

C'est ce troisième Mahomet qui, finalement, l'a emporté.

Cela commence par une bavure (Tabari, page 211). Le musulman Amrou avait tué, par erreur, deux ambassadeurs d'une tribu qui voulait se rallier. La tribu envoya un message au Prophète : « Ces ambassadeurs ont été tués par ton serviteur Amrou. Paye-nous le prix du sang ou prépare-toi à la guerre ! » Le Prophète répondit : « Vous avez raison. Je payerai le prix du sang ». Puis il décida que les juifs des forteresses voisines payeraient en application d'un traité. Dans ce traité, il n'était pas prévu qu'un juif paye pour la bavure d'un musulman, mais il était écrit qu'en cas de contestation, il fallait s'en remettre au Prophète. Mahomet décida qu'on commencerait par faire payer les juifs Beni Nahdir.

Le Prophète sortit de Médine et il assiégea leur forteresse (Tabari, page 214). Il ordonna de couper les dattiers. Les juifs criaient du haut des remparts : « Couper des arbres est un crime et Dieu ne peut ordonner des crimes de ce genre. » Allah l'a permis leur répondit-on (Sourate 59 v. 5). Au bout de onze jours, les Beni Nahdir capitulèrent. Ils furent autorisés à partir avec leurs femmes et leurs enfants, mais sans leurs biens. Dieu les donna au Prophète. Ce que Dieu a enlevé aux juifs dans les faubourgs de Médine, vous ne le donnerez pas aux riches mais au Prophète, à ses proches, aux émigrés, aux pauvres et aux orphelins (Sourate 59, v. 7).

Les Benî-Qoraïzha résistèrent 25 jours. Ils étaient 800. Le Prophète leur fit couper la tête (Tabari page 230). Holocauste réel ou symbolique ? Je ne sais pas. Aucun texte extérieur à l'islam en a fait mention, ce qui est très étonnant. À Beder, le Prophète reprochait à Ali son interrogatoire musclé ; à Kaïbar, il donne l'ordre qu'on continue la question jusqu'à ce que l'interrogé parle ou qu'il meure (Tabari, page 256)... images de guerre.

Image de paix retrouvée, entouré de 700 de ses hommes habillés de blanc comme des pénitents, Mahomet se rendit à la Mecque pour accomplir le pélerinage. Les Mecquois se soumirent.

Références : Tabari, Mohammed, sceau des prophètes, édition Sindbad, 1980. Le Koran, traduction par Savary, Éditions Garnier Frères, 1958. (les numéros de versets peuvent varier en fonction des éditions).

Nous sommes là à un moment de l'Histoire, une Histoire importante et intéressante, rapportée dans un langage étonnamment poétique, accessible à tout lecteur intelligent de bonne foi...

... une Histoire que les djihadistes sont incapables de comprendre tellement ils sont cons, de même que nos responsables politiques et culturels.

Emile Mourey, 24 août 2018, reprise de mon article du 27 mars.
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Message par yacoub Sam 25 Aoû - 16:31

La bédouinisation islamique, Alger et ses moutons ! Amine Zaoui


SVP, arrêtez cette bédouinisation-islamique qui menace nos villes !
Les moutons envahissent les rues d’Alger. Et pour rappel, il y a de cela quelques semaines, un colloque international s’est tenu à Alger et dont le thème fut “Les villes intelligentes” !! Waw, les moutons envahissent les rues de la ville intelligente !
Et avec les moutons qui envahissent les belles rues, la bédouinisation-islamique se généralise. Elle touche les universitaires, c’est-à-dire les douktours. La bédouinisation-islamique contamine les politiques, c’est-à-dire les chefs des partis de la gauche et de ceux de la droite. Y-a-t-il une gauche et une droite? Tous sont maladroits ou gauches. La  bédouinisation-islamique  touche aussi les ministres et les chefs de gouvernement et les autres… Et parce que cette bédouinisation a touché toute la ville, la ville est devenue un douar, et le douar s’est métamorphosé en cauchemar. Des gardiens de moutons  et des gardiens de parkings ! Bâtons à la main et  menaces à la bouche!
En ce temps de la bédouinisation-islamique, tout le monde court derrière son mouton,  le ministre, le wali, le Chef du gouvernement, les chefs des partis, les cheffes des partis, le professeur de l’université, le poète, le dentiste, le muezzin, le réalisateur, le photographe, le musicien, le chef d’orchestre, la femme de ménage… Tout le monde court après son mouton afin de peser les testicules de la bête et enregistrer la musique de ses bêlements !
SVP, arrêtez cette bédouinisation de nos belles villes algériennes. En réalité toutes nos belles villes, comme la langue française, sont un butin de guerre mal géré et mal distribué ! Je n’aime pas ce mot “butin” parce qu’il renvoie aux atroces histoires des razzias islamiques où “la femme” fut le centre de ce butin!
Plus de cinquante ans d’indépendance sont écoulés, cinquante-six ans précisément !  Un lourd lot en jours et en nuits, des jours insomniaques et des nuits amères !
Je me retourne, et comme vous toutes et comme vous tous, je me demande : pourquoi est-ce que nous sommes les pires ennemis de l’urbanisme ? Soixante ans presque d’indépendance, et nous n’avons pas pu construire une seule ville digne de ce nom. Citez-moi une seule ville, une vraie ville, qui a été élevée pendant les soixante piges écoulées de l’indépendance ! Nous avons amoché nos butins de guerre, ces belles villes coloniales !
En soixante années d’indépendance tout ce que nous avons pu ou su construire ce sont des “boîtes de sardine”, sans aucun goût, afin de caser le maximum des hommes et des femmes pour pouvoir s’accoupler tranquillement, à l’abri des regards de la rue.
Les moutons envahissent les belles rues d’Alger, celles d’Oran, celles de Annaba… et la bédouinisation-islamique s’installe dans les têtes de la nouvelle génération ! Et, nous sommes un peuple de jeunes qui regardent les troupeaux de moutons envahissant les rues d’Alger !
Comme l’islamisation, la bédouinisation se généralise en Algérie. Dans les rues d’Alger, d’Oran ou de Annaba… elles sont sœurs jumelles.
Indiquez-moi une seule belle rue, une seule nouvelle belle rue construite selon des normes architecturales universelles pendant ces soixante ans d’indépendance ressemblant à celles de Didouche-Mourad ou de Abane-Ramdane ou celle de Hassiba, à Alger ou celle de Larbi-Ben M’hidi ou Mohamed-Khemisti à Oran… et pourtant ces dernières ont été construites il y a de cela un siècle ou presque.  Et nous avons cinquante universités, un peu plus, et des écoles supérieures, ces cinquante universités et ces écoles supérieures crachent chaque année des milliers d’architectes et des milliers d’ingénieurs en génie civil et des décorateurs et des artistes et des gestionnaires et des vendeurs de sardines et nous n’avons pas pu construire une seule belle rue !
Pourquoi, sommes-nous les pires ennemis de la ville ? Nous cultivons le sens du viol permanent de la cité ?
Nous sommes les fidèles héritiers de la culture arabo-bédouine. Et nous sommes aussi les reproducteurs de cette culture !
Ibn Khaldoun n’était ni colonialiste, ni collabo de hizb França, ni un extrémiste séparatiste kabyle proche de Ferhat Mehenni,  Ibn Khaldoun a écrit dans un parfait arabe :
“Tout pays conquis par les Arabes est bientôt ruiné… sous leur domination la ruine envahit tout… l’ordre établi se dérange et la civilisation recule… régulariser l’administration de l’État, pourvoir au bien-être du peuple… et contenir les malfaiteurs sont des occupations auxquelles ils ne pensent même pas… et un tel état de choses détruit également la population d’un pays et sa prospérité.” Al-Moqaddima (traduction M. De Slane éd. imprimerie impériale .T 1 p310)
Ces Arabes d’hier qualifiés par Ibn Khaldoun de destructeurs de la civilisation et gardiens du désordre ne sont que les pères des islamistes-bédouins d’aujourd’hui qui prient dans les salles de spectacles et suivent leur mouton dans les rues d’Alger, d’Oran ou de Annaba!
Mais si un jour vous vous réveillez et vous regardez par vos fenêtres, et vous voyez des troupeaux de chameaux arpentant les rues d’Alger, ne vous étonnez pas. Le jour des chameaux d’Alger n’est pas loin !

A. Z.
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Message par yacoub Ven 5 Oct - 14:52

Le jardin d'immeubles du boulevard de l'Hôpital est un espace vert du 13e arrondissement de Paris de Paris, en France. Il est accessible au 122 boulevard de l'Hôpital mais également par la rue Rubens, la rue Watteau, et la rue du Banquier.


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Message par yacoub Ven 30 Nov - 13:53

Kamel Daoud, Picasso et le djihadiste

Publié le dimanche 25 novembre 2018 à 6h03

par Christine Siméone@chrissim2

Dans son essai "Le peintre dévorant la femme", Kamel Daoud interroge érotisme, religion et radicalisme. Il a passé une nuit au milieu des tableaux de Picasso. Il regarde particulièrement les tableaux érotiques et les crucifixions, tant avec les yeux de l'Occident, qu'avec ceux d'un islamiste imaginaire nommé Abdellah.
Kamel Daoud
Kamel Daoud ©️ AFP / Joël Saget

Pendant une année, Picasso a peint Marie-Thérèse Walter. C'était l'année 1932, et le musée Picasso a rassemblé ces tableaux lors d'une exposition. Les éditions Stock ont eu l'idée de plonger dans cette exposition l'écrivain Kamel Daoud.

Auteur de "Meursault, contre-enquête", Kamel Daoud a l'habitude de s'exprimer sur l'oppression religieuse subie par les femmes dans le monde dit arabe. De cette nuit passé au musée, il en tire un texte de réflexion sur la façon dont l'Orient et l'Occident se sont emparés du corps des femmes. "Le peintre dévorant la femme" interroge librement les notions de désir et d'amour chez Picasso, loin des habituelles critiques d'art. À la lecture de ce texte, le lecteur fait face à l'effroi : des deux côtés de la Méditerranée, le corps des femmes est l'objet d'une chasse, des deux côtés la religion crucifie le corps ou l'annihile.

Au contact des tableaux de Picasso, Kamel Daoud décrit la démarche du peintre comme une chasse et l'amour comme une forme de cannibalisme. Il imagine aussi Abdellah, "le mal en moi", figure du djihadisme, et lui demande à lui aussi de regarder le corps, les corps de Marie-Thérèse, tels que Picasso les offre à la toile.
Pourquoi avoir convoqué le thème de la chasse et du cannibalisme ?

"J'ai suivi Picasso, c'est sa façon de voir Marie-Thérèse, de tourner autour d’elle, cela procède plus de la chasse que de la contemplation.

Pendant 12 mois, il essayait de la représenter sous tous les angles possibles, de l’imaginer nature morte, nature vive, diaphane ou colorée, transparente, en reflets, etc. Donc j'ai observé son désespoir érotique et cette obsession pour Marie-Thérèse."

Vous êtes arrivé dans ce musée, avec un projet littéraire, et vous n'êtes donc pas venu seul, en quelque sorte ?
À (ré)écouter

Info

Kamel Daoud, invité du Grand Face-à-face

"Je suis venu avec tout et rien. Je suis venu en novice, dans un champ d’expression qui m’est presque inconnu. Mais je suis venu avec tout, c'est-à-dire un rapport trouble à l’image, un manque du pictural dans mon parcours, et je suis venu plein de ces images qui nous ont tous bouleversés, de statues détruites, de représentations dévastées. Je suis venu avec l’histoire propre de l’Algérie, durant la guerre civile, quand les islamistes s’attaquaient à tout ce qui était pictural.

Et je suis venu avec cette histoire, pas connu en France, celle de la statue d’Ain el-Fouara à Setif, qui est régulièrement saccagée par les islamistes ou les détraqués, cassée, et à chaque fois elle est reconstruite. C’est avec ce questionnement sur l’image que je suis arrivé dans ce musée, en me demandant pourquoi nous avons peur de la représentation, y compris de la représentation de nous-mêmes. C’est pour ça que j’ai mis un djihadiste au milieu de ce musée. Pour qu’il réfléchisse de manière ouverte à ma propre culture."
Pourquoi ne concluez-vous pas à un apaisement possible pour lui ?

"Je conclus sur le fait que c’est la culture qui m’a sauvé, au sens philosophique, artistique et religieux. Cela m’a permis d’approfondir mon rapport à l’autre. Qui dit culture, dit la primauté du corps sur l'idée et l’esprit, de l’érotisme sur les croyances et de ce que que je peux tenir entre mes mains sur la métaphysique. Pour moi c’est un consolidation de mes propres convictions. Pour lui, je termine par une question qui se retourne contre lui et je lui dit qu'il n’a qu'à faire un choix : choisir la culture et l’humain ou bien détruire cela et se détruire lui-même. Les religions sont l’autodafé du corps. [Selon les religions] La seule manière d’atteindre le salut c’est de se défaire du corps, par le jeûne ou le martyr. C’est ce choix que je propose, le corps ou la mort."

Avez-vous imaginé comment une femme peut percevoir les tableaux de Picasso ?

"C’est le livre que j’aimerais bien qu’une femme écrive et que j’aimerais lire. Là il ne s’agit pas de mes convictions militantes ou intimes. Il s’agit de décrypter le regard de Picasso et d’une culture de l’autre bord. Il s’agit d’un radicalisme d’une part et d’un autre radicalisme d’autre part. De parler de la femme vue comme un corps au milieu de deux désespoirs, religieux d’un coté, érotique de l’autre. Il fallait faire l’enquête et creuser ce regard qui chosifie la femme.

Je ne dis pas que le djihadiste a raison et que Picasso a tort, je ne dis absolument pas que Picasso a raison et que le djihadiste a tort. Les deux ont tort, les deux n’arrivent pas à regarder la femme en face. L’un veut intercaler la mort entre lui et la femme et l’autre ne peint jamais les femmes de face. Picasso n’a pas peint Marie-Thérèse de face, toujours de profil ou de coté, comme s'il n’osait pas assumer son regard. Car qui dit regard, dit autre chose que le fait de vouloir étreindre ou pénétrer. [En regardant en face], on n’est plus dans l’érotisme qui dévore, on est dans l’amour au sens complet, avec l’extase du corps et aussi celle de la rencontre."

Je ne dis pas que le djihadiste a raison et que Picasso a tort, je ne dis absolument pas que Picasso a raison et que le djihadiste a tort. Les deux ont tort, les deux n’arrivent pas à regarder la femme en face.

À (ré)écouter

Culture

Il était une fois Kamel Daoud...

"Les deux souffrent d'un désespoir et ne voient la femme qu’à travers son corps. Pour l’un, c’est une houri fantasmée [vierge du Paradis dans la religion musulmane, NDLR]. Il ne lui accorde aucune importance. D'ailleurs, j’aimerais bien lire la biographie d’une houri dans le paradis, car de nos jours elle n'est là, dans la tête du djihadiste, que comme assouvissement.

Et Picasso, pareil. Toutes les autres femmes, comme Marie-Thérèse, il les a écrasées, vidées, il les a poussées au désespoir, deux se sont suicidées. C’est quelqu’un qui regarde la femme comme assouvissement, comme chair, plutôt que comme lieu de rencontre."
Pourquoi faire le rapport entre le corps des femmes et le corps du Christ ?

"Picasso a peint beaucoup de crucifixions, ce qui m'a étonné pour quelqu'un que l'on imagine plutôt comme un païen. Il y a deux grands corps en Occident à mon sens, le corps crucifié et le corps désiré, parfois les deux se confondent, parfois ils se séparent. Pour Picasso il s’agit de peindre le corps dans sa douleur. C’est pour ça qu’il a repris le nu, car jusque-là le nu était statique, vu de loin comme une nature morte, peint de loin. Il en fait une nature vive, peinte au moment du désir, à l’instant où on l’étreint.

Il a aussi travaillé sur l’autre corps de l’Occident, le corps crucifié. C’est quelqu’un qui est revenu à peindre la crucifixion et le lien trouble entre la douleur et l’extase, entre le fait de réduire une idée à un corps, de chosifier les choses, de les exprimer à partir de ce quelles vivent."
Qu’est ce qu’un père peut dire à sa fille avant qu'elle ne devienne une femme ?

"Belle question parce que j’ai une fille. À la fois je la pousse à être vraiment libre, et à ne pas culpabiliser. Elle peut avoir cette idée que son corps est à elle, qu’elle n'a pas à s’excuser pour ce corps, elle n’a ni à le cacher ni à l’exhiber, je lui inculque discrètement qu'elle peut le vivre comme une propriété et pas comme une place publique.

J’aime bien aussi qu’elle puisse s’approprier le monde, concevoir qu'être une femme c’est pas une maladie de peau, c’est magnifique. Être une femme, c'est deux choses à la fois : être vivant comme nous tous et avoir la capacité de porter le corps d’autrui, par l’accouchement ou l’amour. Et puis j’aime lui inculquer l’idée qu’elle est exceptionnelle car c’est ce qui fait avancer dans la vie.

Si votre mère vous a inculqué l’idée absolument futile, magique, risible, mais profondément nécessaire que vous êtes exceptionnel, alors vous réussirez.

C’est comique de se croire exceptionnel mais tout procède de cette croyance pour réussir. Chez moi on ne parlait pas de ça, pas d’éducation sexuelle, pas d’éducation à l’émotion, dans mon pays l’amour c’est solitaire finalement. Il faut beaucoup de temps pour s’éduquer soi-même. À 40 ans on commence à peine à savoir embrasser sans vouloir dévorer."

Le peintre dévorant la femme, Kamel Daoud (Stock) - Lire un extrait ici
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Message par yacoub Ven 11 Jan - 16:41

Xénophobie et racisme en Algérie: ce que révèle l’affaire Miss Algérie 2019

   Ammar Kessab
   Expert en politiques culturelles
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Le problème du racisme en Algérie est longtemps resté tabou. Soit au nom d’une religion musulmane qui soi-disant ne reconnait pas les “races”, ou soit au nom d’un socialisme postindépendance qui considère théoriquement que tous les citoyens sont égaux, l’élite Algérienne, comme le régime en place, ont maintenu pendant cinquante ans un statu quo sur un problème qui devient aujourd’hui impossible à dissimuler, tant que le racisme prend des propositions alarmantes, et semble suivre à un parcours à l’occidentale, c’est-à-dire qu’il devient décomplexé parmi les petites gens, et est parfois assumé par les pouvoirs publics.

Aujourd’hui le plus grand pays d’Afrique par sa superficie, l’Algérie a une profondeur géographique et culturelle africaine encore méconnue par les habitants du Nord du pays, et ignorée par le système scolaire et universitaire.

Peu d’Algériens savent par exemple que la capitale de la Côte d’Ivoire Abidjan, est plus proche de la ville de In Guezzam dans le sud de l’Algérie, que d’Alger la capitale. Ainsi, il est tout à fait normal que de millions d’Algériens soient noirs ou très mattes de peau.

En plus du rejet de la diversité culturelle par le pouvoir central, cette méconnaissance de la réalité géographique, ethnique et culturelle par le Nord qui concentre les pouvoirs politiques et culturels, a été longtemps favorisée par une barrière naturelle aride, qui a limité les liens entre le Nord et le Sud : c’est le Sahara Algérien. Mais sous l’impulsion de plusieurs facteurs, la donne est en train de changer.

L’augmentation du niveau d’instruction des habitants du Sud, accompagnée par le développement très rapide des nouvelles technologies et des infrastructures de transport, ont permis de faciliter les liens et les déplacements entre le Sud et le Nord. Ainsi, peu visibles il y’a à peine deux décennies dans les domaines de la politique, des médias et des affaires, plusieurs figures du Sud du pays s’imposent dans de nouveaux paysages.

   Ils se distinguent également dans les luttes sociales : les mobilisations ses dernières années des habitants du Sud contre le chômage et contre l’exploitation du gaz du schiste, largement diffusées sur les réseaux sociaux, ont permis à beaucoup d’Algériens du Nord de découvrir qu’ils avaient de nombreux concitoyens noirs.

Ce phénomène a coïncidé avec l’arrivée de nouvelles populations subsahariennes qui se sont installées dans les grandes villes du Nord de l’Algérie. Très vite, ces populations ont été victimes de violences par les populations locales, dans le Nord comme dans le Sud, et ont été la cible d’un discours et de décisions politiques et officiels hostiles (propos de l’actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia et l’ordre donné par le ministère du Transport aux transporteurs privés et publics pour ne pas transporter les Subsahariens).

Ainsi, peu à peu, la xénophobie à laisser place au racisme, en ce sens que l’hostilité envers les Subsahariens allait se généraliser pour toucher les Algériens noirs aussi. Ce “nouveau” racisme s’est bien sûr nourrit sur un racisme qui existait déjà, mais qui était jusque-là dissous dans une dialectique politico-religieuse.

Les propos racistes dont a été victime Miss Algérie 2019 à cause de sa couleur de peau, a marqué ce passage d’une xénophobie nauséabonde qui touchait les migrants Subsahariens, à un racisme anti noirs qui ne distingue pas entre un Algérien et un Subsaharien. Ce glissement très dangereux s’est opéré sous l’impulsion des autorités publiques, à travers des décisions très maladroites, et celle de plusieurs “intellectuels” qui ont stigmatisé mes migrants Subsahariens, puis les habitants du Sud du pays.

Le racisme est un fléau qu’il faut contenir rapidement. Continuer à s’en prendre aux migrants subsahariens peut causer des ravages incommensurables sur la cohésion nationale pour les raisons que nous avons expliqué plus haut. En plus d’arrêter immédiatement de s’en prendre aux migrants subsahariens, y compris dans les médias, il est important que les pouvoirs publics légifèrent rapidement contre les racistes, car le racisme est un délit et non pas une opinion.
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Message par PhilippeT Sam 12 Jan - 19:06

Beaucoup de femmes Algériennes auraient bien échangées leurs places avec ces femmes françaises. C'est triste de ne pouvoir choisir sa vision de sa vie...
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Message par yacoub Mar 29 Jan - 13:57

Une chanson contre le statut des femmes en Algérie, elle est en arabe avec un chouïa de français

https://youtu.be/Nvdh82SyVSs


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Message par yacoub Sam 2 Fév - 15:20

Algérie : Issad Rebrab soutient activement Ali Ghediri pour succéder à Abdelaziz Bouteflika

Algérie terre d'islam Bouteflika-Rebrab-Ghediri
Algérie – Le général-major à la retraite Ali Ghediri aurait reçu le soutien de l’homme d’affaires Issad Rebrab dans sa quête pour succéder à Abdelaziz Bouteflika. La première fortune de l’Algérie aurait offert une villa au candidat à la candidature à la présidentielle d’avril 2019, pour y installer son quartier général de campagne électorale, a appris ObservAlgerie de sources se disant bien informées.

En effet, le général-Major à la retraite Ali Ghediri, ayant annoncé sa candidature aux présidentielles algériennes, aurait reçu le soutien de l’homme d’affaires Issad Rebrab. Ce dernier aurait mis à la disposition de Ali Ghediri une villa pour y installer son quartier général de campagne électorale.
Issad Rebrab gagné à la cause de Ali Ghediri

Issad Rebrab, patron du plus grand groupe industriel privé en Algérie, serait gagné à la cause de Ali Ghediri qui prône « la rupture avec le pouvoir en place » et promet l’instauration d’une deuxième république s’il est élu à la tête de l’État algérien.

Une rencontre secrète aurait eu lieu entre les deux hommes, dans laquelle ils auraient trouvé des points de convergence et un terrain d’entente pour un soutien financier actif de l’homme d’affaires à l’ancien officier de l’armée algérienne, converti en politique après trois ans de retraite.

Ainsi, Ali Ghediri se lance dans la course pour El Mouradia avec des soutiens de taille, dont des médias influents, une fraction de l’armée et des personnalités influentes à l’image de Maître Mokrane Ait Larbi, avocat, défenseur des droits de l’homme et cofondateur du parti du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), qu’il a fini par quitter.
Opposition au cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika

En revanche, plutôt discret dans ses positions politiques, Issad Rebrab ne s’est pas encore exprimé en public pour affirmer ou infirmer ces révélations. Il préférerait, selon nos sources, rester dans l’ombre et soutenir son candidat sans l’annoncer publiquement.

La position sûre d’Issad Rebrab serait celle qui s’oppose à un cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika, notamment si l’on sait que l’homme d’affaires a refusé de soutenir le quatrième mandat.

Ali Ghediri se présente comme l’« insider » principal et premier concurrent de Abdelaziz Bouteflika qui, affaibli par sa maladie, se dirige vers l’annonce de sa candidature pour briguer un cinquième mandat, dans quelques jours.
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Message par Mormon Dim 3 Fév - 13:38

L'Algérie a des haines internes. On dirait que le peuple est malheureux. Pourquoi ?
Ils se sont largement vengés des colons français. Ils ont leur indépendance. Ils ont choisi l'islam. Que leur faut-il de plus ?
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Message par yacoub Dim 3 Fév - 13:50

Il y a une minorité qui ne veut ni de l'islam ni de la langue arabe ni de la culture arabe.
Je connais un kabyle qui refuse d'entendre même la chanteuse Fayrouz ou Sabah alors qu'elles chantent bien et qu'elles ne sont pas mahométanes.
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Message par yacoub Sam 2 Mar - 16:17

Algérie : «Le peuple peut changer les choses», affirme l’écrivain Yasmina Khadra
>International|Philippe Martinat| 28 février 2019, 20h31 | MAJ : 28 février 2019, 21h36 |9
L’écrivain algérien, Yasmina Khadra à Paris le 26 février. LP/Philippe de Poulpiquet
L’ex-officier de l’armée algérienne, devenu romancier, porte un regard d’espoir sur le mouvement populaire de contestation contre le régime algérien.

Ancien officier de l’armée nationale et écrivain algérien le plus connu au monde (il est traduit en 56 langues et a vendu des millions d’exemplaires de ses livres), Yasmina Khadra suit attentivement la situation en Algérie alors que de nouvelles manifestations contre le régime sont attendues ce vendredi.

Aviez-vous senti, dès l’annonce d’une candidature à un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, que cela ne passerait pas ?

YASMINA KHADRA. Non, il faut être sincère, j’espérais ce mouvement, mais je ne l’attendais pas parce que les Algériens nous ont habitués à beaucoup de renoncements, de désistements, de démissions. Pendant des années j’ai écrit que l’Algérie avait renoncé. C’est un vrai bonheur aujourd’hui de m’apercevoir que je me trompais.

Pour l’instant le clan Bouteflika au pouvoir semble sourd et rigide vis-à-vis de la contestation ?

Non, il n’est pas rigide, il continue d’infantiliser le peuple algérien. Il croit pouvoir le berner comme il l’a fait par le passé en lui disant que dans neuf mois la vie sera améliorée. Mais le peuple algérien ne veut plus d’eux, il refuse leur « charité ». C’est un peuple intelligent qui a, c’est vrai, été sévèrement traumatisé par le terrorisme. Dans le livre « Qu’attendent les singes » (éditions Julliard 2014), j’écrivais déjà que la convalescence n’avait que trop duré. Aujourd’hui le peuple algérien se rétablit.

Ce mouvement est-il selon vous inarrêtable ?

Je n’en sais rien ! C’est imprévisible. D’autant qu’aucune alternative politique n’est prête. Il existe, je crois, 66 partis politiques en Algérie qui tous, à l’exception de quelques-uns comme le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) ou le FFS (Front des forces socialistes) et deux ou trois autres, sont pour la reconduction du régime. Je suis un passionné d’histoire et je ne connais pas d’exemple de dictateur ou d’empereur qui ait continué à régner tout en étant dans les vapes. Aucun régime au monde n’a produit une telle absurdité ! Sauf en Algérie.

Le régime a-t-il encore les ressources pour s’en sortir ?

Bien sûr. Les ressources sont du côté du régime. Il va tout faire pour essayer de calmer les esprits et continuer de régner sur les êtres et sur les choses. Mais les Algériens sont fatigués. Ils ne veulent plus voir leurs enfants traverser la Méditerranée sur des bateaux de fortune et mourir au large.

Pourquoi le régime n’a-t-il pas organisé la succession de Bouteflika ?

Parce que tout repose sur Bouteflika, que beaucoup de gens aiment toujours. C’est le talisman de ce régime car il a une légitimité historique. Les gens du clan autour de lui sont, eux, vomis par le peuple algérien. Ils ont atteint un tel niveau de stupidité qu’ils ne savent même plus ce qu’ils disent. Il faut les écouter débiter des âneries quand ils sont sur des tribunes !

Y a-t-il des failles possibles dans le soutien de l’armée au régime ?

Je ne le pense pas car cela fait vingt ans que le régime a corrompu jusqu’aux consciences. Pour l’instant, le chef d’État-major et son entourage immédiat pourraient faire le jeu d’apaisement du gouvernement. Mais si ce même État-major venait à donner l’ordre à l’armée de se dresser contre le peuple il ne serait pas obéi car ce n’est pas l’intérêt de l’armée.

La seule évolution ne peut donc venir que du peuple ?

Oui, c’est le peuple qui peut changer les choses, et il le sait.

Redoutez-vous la violence ?

Le pouvoir est capable de la provoquer : dans un sursaut de désespoir absolu, il va faire en sorte que les choses dégénèrent pour renvoyer le peuple au plus profond de ses traumatismes. Mais je souhaite de tout mon cœur que le peuple ne tombe pas dans ce piège.

La présence des islamistes ne complique-t-elle pas la situation ?

Vous savez, il faut vraiment connaître l’Algérie pour comprendre que l’islamisme n’a été qu’une manœuvre politicienne. Une horrible et effarante manœuvre politicienne. Aujourd’hui il existe quelques sectes, que j’assimile à un repli sur soi, de gens qui veulent divorcer d’avec la société. Mais ils n’ont plus cette force de frappe et de nuisance qu’ils avaient dans les années 1990. Parce que le peuple algérien ne leur pardonnera jamais les atrocités qu’ils ont commises. Les islamistes ne sont là que pour faire peur au peuple algérien et ils ne sont là que grâce au régime algérien. C’est un atout majeur dans son jeu.

Même si vous vivez en France, votre lien avec l’Algérie est toujours très fort ?

Oui bien sûr. L’Algérie c’est ma maladie, cela a toujours été ma maladie…

Drôle de formule pour parler de son pays !

C’est ma maladie car je l’aime atrocement. Je souffre à cause de l’Algérie. Un pays qui a sacrifié tellement de braves n’a pas le droit de baisser les bras. Ne pas croire, c’est mourir. Il faut donc que ce peuple algérien continue de croire pour ne pas mourir.

LIRE AUSSI >Contestation en Algérie : ce qui inquiète la France
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Message par simple curieu Sam 2 Mar - 18:14

L'Algérie n'a jamais tourné depuis son indépendance. Trop de haine, trop de corruption, trop de massacres des militaires sur leur population civile. Un Etat voyou.
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Message par Pierre.B Mar 5 Mar - 11:17

Je suis ok. On voit le vieillard se présenter une 5e fois. Les algériens ont tous les malheurs, les islamistes, la corruption, la terreur policière, la terreur militaire.
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Message par yacoub Ven 8 Mar - 17:13

L'Algérie a besoin d'un Kamal Atatürk
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Message par PhilippeT Ven 8 Mar - 20:46

L'Algérie a la haine de la France. Les algériens ont subi entre eux la dictature policière, la terreur militaire, la terreur de l'islam. Ils vont se faire maintenant écraser par la terreur du clan politique en place. Ils se détruisent entre eux. L'islam n'y est pour rien. Ils ont la haine, ils ont toujours pas compris à vivre en se pardonnant entre eux.
Comment pourraient-ils un jour voir la liberté venir?

La Tunisie a beaucoup plus de chances, les tunisiens ont un autre état d'esprit.
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Message par yacoub Sam 9 Mar - 13:03

Il y a des algériens qui ont la haine de la France mais la majorité aime plutôt la France. Ce pays continue à parler français alors que l'état favorise l'arabe. En Tunisie et au Maroc, les gouvernants ont mis un frein à l'arabisation.
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Message par Invité Sam 9 Mar - 13:29

En fait ce n'est pas lui qui se présente ce sont ceux qui gouvernent dans l'ombre à sa place .Mais qui sont-ils ?

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Message par yacoub Sam 9 Mar - 13:36

Lysliane a écrit:En fait ce n'est pas lui qui se présente ce sont ceux qui gouvernent dans l'ombre à sa place .Mais qui sont-ils ?


Sa famille, sa tribu, son clan dont son frère Saïd qui fait la pluie et le beau temps là bas.
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Message par Mgr Gaum Lun 11 Mar - 16:33

Comment les pays musulmans accepteraient-ils de perdre le Mahgreb, avec le Maroc, la Tunisie, l'Algérie ? Ils feront de nouvelles guerres civiles, pour faire le jihad ! Jamais un pays devenu terre musulmane n'a pu sortir de cette fausse religion. Le sort réservé aux apostats est la mort ! Leur seule chance de survie est de fuir leur pays et de demander l'asile puis la nationalité d'un pays européen. Je pose une question: Kamal Atatürk espère-t-il vraiment composer sans les islamistes ? Dans ce cas, il faut dès à présent lui réserver une pierre tombale. L'islam n'est pas une simple religion, l'islam est un état d'esprit intégrant tout. Une minute pour y entrer, impossible d'en ressortir vivant. Les chants nouveaux des algériens se transformeront en pleurs déchirants quand le pays osera la laïcité. Il est impensable que les bons musulmans acceptent des lois humaines. Ils préfèreront tous mourir en massacrant tout ce qui vit autour d'eux.
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Message par yacoub Mer 20 Mar - 11:36

Karim Akouche: « L’Algérie est un non-État »
Entretien avec l'écrivain algérien Karim Akouche

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Manifestattion anti-Bouteflika, Marseille, mars 2019. Auteurs : Adlan Mansri/SIPA. Numéro de reportage : 00898484_000024
Réfugié au Canada, l’écrivain kabyle algérien Karim Akouche est connu pour ses courageuses prises de positions contre l’islamisme. Pour Causeur, il analyse le bras de fer entre le système Bouteflika et le peuple, non sans écorner l’historiographie officielle algérienne.

Jérôme Blanchet-Gravel. Karim Akouche, vous êtes un écrivain et dramaturge algérien (kabyle) reconnu dans votre pays d’origine, en France et au Québec. Vous habitez toujours Montréal, métropole québécoise, même si vos projets vous emmènent régulièrement à Paris. Comment la crise actuelle est-elle perçue par la communauté algérienne au Québec ?

Karim Akouche. Les Algériens du Québec perçoivent ce vent de révolte diversement, souvent avec espoir et crainte mêlés. Globalement, hormis les opportunistes qui ont intérêt que perdure le régime actuel, tout le monde applaudit. Mais la nature des aspirations varie selon les convictions des uns et des autres. Les plus lucides sont non seulement pour le départ de Bouteflika, mais pour la fin de tout le système. Les plus déterminés sont contre cet État artificiel qui nie leur existence, qui a fait d’eux des citoyens de seconde zone.

Dans un article publié récemment dans Libération, vous écrivez que la jeunesse algérienne ne doit pas se « laisser voler ses rêves », même après le renoncement au pouvoir du président Bouteflika. Selon vous, le combat des Algériens pour la liberté ne fait que commencer. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Bouteflika veut mourir sur le trône. Comme un morpion, il refuse de desserrer les pinces, quitte à plonger le pays dans les ténèbres et le sang. Lui et son clan feront tout pour rester aux affaires et, pour y parvenir, ils useront de toutes les manigances pour faire avorter le mouvement citoyen. Bouteflika, c’est l’antipode de Boudiaf, l’ancien président assassiné en direct à la télévision en 1992, qui disait « L’Algérie avant tout ». Pour Bouteflika, imbu de lui-même, ivre de pouvoir et de mépris, c’est « moi au-dessus de tout ». À peine est-il revenu, en 1999, de sa traversée de désert, qu’il a déclaré : « Si je n’ai pas un soutien franc et massif du peuple algérien, je considère qu’il doit être heureux dans sa médiocrité. » Avant d’envoyer ses flics mater les Kabyles, il a maintes fois provoqué ces derniers : « Je suis venu dégonfler votre ballon de baudruche », « les Kabyles sont des nains… » En réalité, il n’est qu’un roitelet qui se prend pour un roi. La couronne et le fauteuil sont trop grands pour son petit corps de tyran. Dans une ultime pirouette, en guise de réponse aux millions de voix qui réclament son renoncement au cinquième mandat, il prolonge, toute honte bue, le quatrième. Il a fait de l’Algérie sa propriété privée, composée de sa famille, de ses ouailles, de son clan de généraux et un ramassis de notables et de patrons corrompus.

   A lire aussi: Algérie: la « révolution » des fleurs bleues qui ont cru à la démocratie

Quelques questions sur l’après-Bouteflika : quand celui-ci ne sera plus aux rênes du pays, ou de ce monde, qui le remplacera ? Un de ses avatars ? Son clan rival ? Les islamistes qui rôdent comme des vautours autour de « la momie » ? Et si, par miracle, le peuple accédait aux affaires de la cité, qu’en fera-t-il ? Pratiquera-t-il la vraie démocratie ou se contentera-t-il d’une démocratie sélective ? En « vraie » démocratie, l’ennemi et l’adversaire ne sont pas synonymes, les coups de poing sont remplacés par la guerre des idées et on a le droit de cracher sur l’opinion de son détracteur, mais jamais sur son visage… Une fois « la liberté » arrachée, si les Algériens veulent bâtir un pays digne de ce nom, ils ne devront pas trier les thèmes, éviter les sujets qui fâchent, s’offrir seulement des roses et éviter tout contact avec les épines. Leur dépossession identitaire, l’intrusion de l’islam dans les affaires de leur cité, les palissades qui séparent les hommes des femmes, leur rapport à la sexualité… sont autant de sujets qu’ils devront aborder sans fard ni tabou dans les agoras, les écoles et les foyers.

Votre œuvre littéraire est ponctuée de réflexions sur votre pays d’origine. Dans votre roman La Religion de ma mère (Édition Écriture 2017), par exemple, vous parlez d’une Algérie divisée, voire même « schizophrène ». Abdelaziz Bouteflika est-il responsable de cette division ?

Oui, en grande partie. Bouteflika est l’incarnation de l’Algérie officielle, cette Algérie stagnée, rouillée, en panne. C’est le clan d’Oujda, dont fait partie Bouteflika, qui a confisqué l’indépendance au peuple en 1962. Postés à la frontière marocaine, ils ont attendu le départ de la France pour rentrer et prendre le pouvoir d’où ils ont écarté les « vrais » révolutionnaires, des Kabyles et des Chaouis. Bouteflika, Boumédième et leurs compères ont gouverné contre les Berbères, les progressistes et la femme. Pour régner et durer, ils ont endormi le peuple, ont arabisé et islamisé de fond en comble la société. Chaque fois qu’ils étaient menacés par un vent de révolte, pour faire peur au peuple, ils brandissaient un spectre à quatre têtes : la main étrangère (la France), l’ennemi intérieur (les Kabyles), l’ennemi voisin (le Maroc) et l’ennemi juif (Israël).

Comme essayiste, vous vous êtes aussi intéressé à la montée de l’islamisme en Occident et dans les pays arabes. Quel rôle l’islamisme joue-t-il en Algérie et y a-t-il encore un risque que ce courant s’impose ?

Biberonné aux ruses et à la manipulation, Bouteflika est un animal politique perfide. Il a réussi à atomiser aussi bien les opposants démocrates que les islamistes qu’il a intégrés dans son système. Mais ces derniers n’ont pas encore dit leur dernier mot. Ils ont opté pour une stratégie plus sournoise : la salafisation de la société par le bas. Ils font un travail de fond, à pas feutrés, surfent sur la misère et la peur des gens, en leur injectant leur poison idéologique. L’islamisme et ses avatars sont partout en Algérie, banalisés dans les institutions, les rues, les cafés, les lois, la presse, la télévision, les téléphones. Patients, ils ont le temps et l’argent. L’avenir joue en leur faveur. Bref, Bouteflika n’a stoppé le djihadisme qu’en nourrissant l’islamisme, lequel deviendra, à son tour, un jour ou l’autre, du djihadisme, car l’islamisme n’est que le terrorisme qui n’est pas encore passé à l’acte.

Vous soutenez le projet d’une plus grande autonomie pour la Kabylie, une région culturellement distincte en Algérie. Ce combat politique vous a rapproché du mouvement souverainiste au Québec. Quel espoir pour la Kabylie dans un contexte post-Bouteflika ?

Fer de lance de tous les combats démocratiques en Algérie depuis les années 1920, la Kabylie connaît bien la rue, que ses enfants investissent régulièrement, massivement et pacifiquement, pour chanter leur soif de liberté et de justice. D’ailleurs, le premier Printemps algérien est berbère, il a eu lieu en avril 1980 lorsque les étudiants ont défié le pouvoir de Chadli. Il y a eu ensuite le Printemps d’octobre 1988, suivi du Printemps noir de 2001 où les gendarmes de Bouteflika ont assassiné plus de 128 manifestants kabyles.

   A lire aussi: Jean Sévillia dévoile « les vérités cachées » de la guerre d’Algérie

La vérité est que l’Algérie est la fille illégitime de la France. C’est en 1839, au café Les Deux Magots, à Saint-Germain-des-Prés, que le général Schneider a remplacé la longue appellation « Possessions françaises en Afrique du Nord » par « Algérie », extrapolation du mot « Alger », et a tracé à la règle les frontières du pays. Le problème algérien est donc structurel, identitaire : son ADN est falsifié, ses fondations sont de pacotille, son drapeau et son hymne sonnent faux, ses valeurs sont factices…

L’Algérie est un non-État, tout est à reconstruire : les institutions, l’histoire officielle, la mémoire douloureuse, l’école, l’économie, la justice, les partis, les syndicats, le patronat, tout, absolument tout. La constitution et la gouvernance, en décalage avec la cartographie du terrain, doivent être révisées, remises à plat. « L’Algérie arabe et musulmane, une et indivisible », dont nous bercent depuis l’Indépendance les dirigeants, est une farce. Le pays est une mosaïque de nations et l’État actuel, centralisé, jacobinisé, « arabe et musulman », étouffe toutes les cultures et les richesses qui le composent.
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Message par Largo Winch Mer 20 Mar - 18:44

Vive la Kabylie berbère et Libre !
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Message par Marmhonie Mer 20 Mar - 19:24

Largo Winch a écrit:Vive la Kabylie berbère et Libre !
Oui !
Historiquement, les natifs sont les kabyles, blonds aux yeux bleus. Ils ne sont pas arabes. L'islam n'est pas leur religion, c'est le christianisme des origines.

Jamais les pays musulmans ne permettront de perdre un de leurs territoires conquis, jamais. Apostat, l'Algérie en route vers une laïcité, tombera dans le Djihad. L'islam interdit qu'on le quitte sous peine de mort. L'Algérie ne pourra jamais trouver son indépendance sans une Europe chrétienne qui s'est liquéfiée avec Vatican II. Son sous-sol est immensément riche, les autres puissances mondiales, Chine, Russie, USA, tomberont dessus.

La chance, dans son malheur, fut avec la France, mais c'est du passé révolu. Au contraire, l'Algérie devient aujourd'hui une pièce maitresse pour frapper la France. L'avenir de l'Algérie est terriblement obscur. Et comme la notion de "moindre mal" n'existe pas, ce pays n'en a pas fini d'être soumis et martyrisé.
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Message par Largo Winch Jeu 21 Mar - 11:20

Les Berbères, dont sont issus les Kabyles et les Chaouïas des Aurès Némentcha pour l'Algérie, sont les premiers habitants du Maghreb et de toute l'Afrique du Nord, Egypte comprise !
Les tribus berbères des origines comprenaient aussi des tribus juives… Et elles étaient hélas trop divisées pour faire face aux invasions successives. Seule la célèbre Kahina réussi à les fédérer et à battre les Arabes à trois reprises ! Elle ne survécu malheureusement pas à la quatrième et mourut au combat, sa tête, tranchée étant apportée au Calife à Kairouan...
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