Michel Serre: Le philosophe qui murmurait à l’oreille de Hassan II
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Michel Serre: Le philosophe qui murmurait à l’oreille de Hassan II
Disparition de Michel Serre: Le philosophe qui murmurait à l’oreille de Hassan II
Par Perspectives Med -
Disparition de Michel Serre: Le philosophe qui murmurait à l’oreille de Hassan II
Disparition de Michel Serre: Le philosophe qui murmurait à l’oreille de Hassan II
Deviser sur le changement climatique et ses dangers était au centre des discussions que Michel Serre avait eues avec le Roi défunt Hassan II. C’était au milieu des années 1980 lorsque le Maroc était en proie à un cycle de sécheresse des plus dévastateurs.
Michel Serre, grand penseur français dont la carrière a été couronnée par son élection à l’Académie française, est décédé à l’âge de 88 ans.
« Dieu est notre pudeur », entonna-t-il dans son discours de réception, en 1990.
Nul besoin de revenir, ici, sur son legs intellectuel confirmé par le volet savant sur l’histoire des sciences et la communication (la série des Hermès), outre ses ouvrages des années 90 Le Tiers-Instruit et Le Contrat naturel…A l’époque, il était au firmament de la notoriété.
Celle-là même qui a contribué à faire de lui le philosophe que le défunt Roi, Hassan II, se plaisait à écouter.
Au milieu des années 1980, il n’était pas rare de croiser le penseur arpentant les couloirs du plus huppé des palaces R’bati.
Au cours d’une rencontre avec lui qui se solda par la publication d’un entretien dans les colonnes de l’unique hebdomadaire économique de la place de l’époque, il me confia sur le ton de la confidence qu’il devisait avec feu Hassan II non seulement des questions savantes, dont l’éducation, mais aussi et surtout des relations de l’homme à la nature.
A l’époque, le Maroc était sous une chape de plomb climatique qui est à l’origine de la plus grande rurbanisation du pays.
La sécheresse décennale donnait des sueurs froides à tout le landernau marocain qui n’ignorait pas la portée de la maxime que Lyautey léga pour l’éternité : « gouverner, c’est pleuvoir ».
La hantise des uns et des autres était liée à la dictature que toute disette risquait de recycler dans le Royaume.
Eternel optimiste, M. Serre ne voyait en la sécheresse qui sévissait à l’époque qu’un épisode parmi d’autres auxquels le pays devrait s’armer pour y faire face.
Les troncs des arbres parlent aux hommes et les renseignent sur l’évolution climatique de l’espace géographique dans lesquels ils ont poussé.
Autant dire que la sécheresse est cyclique dans le Royaume.
Faut-il s’étonner dès lors à ce que le Maroc abrite la COP 22, à Marrakech ? Assurément non. Le marqueur écologique est dans l’ADN du peuple marocain.
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Deviser sur le changement climatique et ses dangers était au centre des discussions que Michel Serre avait eues avec le Roi défunt Hassan II. C’était au milieu des années 1980 lorsque le Maroc était en proie à un cycle de sécheresse des plus dévastateurs.
Michel Serre, grand penseur français dont la carrière a été couronnée par son élection à l’Académie française, est décédé à l’âge de 88 ans.
« Dieu est notre pudeur », entonna-t-il dans son discours de réception, en 1990.
Nul besoin de revenir, ici, sur son legs intellectuel confirmé par le volet savant sur l’histoire des sciences et la communication (la série des Hermès), outre ses ouvrages des années 90 Le Tiers-Instruit et Le Contrat naturel…A l’époque, il était au firmament de la notoriété.
Celle-là même qui a contribué à faire de lui le philosophe que le défunt Roi, Hassan II, se plaisait à écouter.
Au milieu des années 1980, il n’était pas rare de croiser le penseur arpentant les couloirs du plus huppé des palaces R’bati.
Au cours d’une rencontre avec lui qui se solda par la publication d’un entretien dans les colonnes de l’unique hebdomadaire économique de la place de l’époque, il me confia sur le ton de la confidence qu’il devisait avec feu Hassan II non seulement des questions savantes, dont l’éducation, mais aussi et surtout des relations de l’homme à la nature.
A l’époque, le Maroc était sous une chape de plomb climatique qui est à l’origine de la plus grande rurbanisation du pays.
La sécheresse décennale donnait des sueurs froides à tout le landernau marocain qui n’ignorait pas la portée de la maxime que Lyautey léga pour l’éternité : « gouverner, c’est pleuvoir ».
La hantise des uns et des autres était liée à la dictature que toute disette risquait de recycler dans le Royaume.
Eternel optimiste, M. Serre ne voyait en la sécheresse qui sévissait à l’époque qu’un épisode parmi d’autres auxquels le pays devrait s’armer pour y faire face.
Les troncs des arbres parlent aux hommes et les renseignent sur l’évolution climatique de l’espace géographique dans lesquels ils ont poussé.
Autant dire que la sécheresse est cyclique dans le Royaume.
Faut-il s’étonner dès lors à ce que le Maroc abrite la COP 22, à Marrakech ? Assurément non. Le marqueur écologique est dans l’ADN du peuple marocain.
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