Arabie Saoudite
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Arabie Saoudite
Médine (Arabie saoudite) : garçon de 6 ans décapité sous les yeux de sa mère parce qu’il n’était pas sunnite
La mère et l’enfant s’étaient rendus dans un sanctuaire du prophète Mahomet à Médine.
Quelqu’un s’est approché pour leur demander : « Etes-vous chiites ? »
La mère a dit oui et plusieurs minutes plus tard, un taxi s’est arrêté près d’eux et le chauffeur s’est emparé de l’enfant. Il l’a frappé à plusieurs reprises dans le cou avec un morceau de verre brisé jusqu’à ce qu’il soit décapité.
Sa mère n’a rien pu faire pour empêcher le crime, et malgré ses cris désespérés, personne n’est intervenu. La police n’a rien fait jusqu’à présent.
La branche majoritaire de l’islam en Arabie saoudite est le sunnisme, qui représente environ les trois quarts de la population. Les adeptes d’autres religion – y compris l’islam chiite – sont persécutés.
L’enfant s’appelait Zakaria Al-Jaber.
Source : Daily Mirror (10 février, 9 février)
Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch, 11.2.201
La mère et l’enfant s’étaient rendus dans un sanctuaire du prophète Mahomet à Médine.
Quelqu’un s’est approché pour leur demander : « Etes-vous chiites ? »
La mère a dit oui et plusieurs minutes plus tard, un taxi s’est arrêté près d’eux et le chauffeur s’est emparé de l’enfant. Il l’a frappé à plusieurs reprises dans le cou avec un morceau de verre brisé jusqu’à ce qu’il soit décapité.
Sa mère n’a rien pu faire pour empêcher le crime, et malgré ses cris désespérés, personne n’est intervenu. La police n’a rien fait jusqu’à présent.
La branche majoritaire de l’islam en Arabie saoudite est le sunnisme, qui représente environ les trois quarts de la population. Les adeptes d’autres religion – y compris l’islam chiite – sont persécutés.
L’enfant s’appelait Zakaria Al-Jaber.
Source : Daily Mirror (10 février, 9 février)
Résumé Cenator pour LesObservateurs.ch, 11.2.201
Re: Arabie Saoudite
L’Arabie Saoudite oblige WhatsApp à voiler les émojis
Riyad – Le grand mufti du royaume saoudien a décidé par une fatwa que les émojis non-voilés étaient contraires à une interprétation stricte de l’islam.
Plus d’un milliard de personnes utilisent WhatsApp – mais en Arabie saoudite, un pays très conservateur, le service de messagerie vocale américain rencontre des problèmes avec l’autorité religieuse.
Des émojis qui portent le hijab ou la burqa
« Comme il n’est pas facile de savoir avec certitude si un émoji est un homme ou, peut-être, une femme chauve, pour des raisons de sécurité ils doivent tous être voilés« , explique un porte-parole du Grand Mufti’Abd al-‘Azīz ibn’Abdallāh al ash-Sheikh.
Bien que le service juridique de WhatsApp ait tenté d’intervenir, le Grand Mufti est resté sur ses positions. Dans le même temps, le gouvernement a également demandé à d’autres sociétés, notamment Twitter, Samsung, Google (Android) et Apple, d’ajuster leurs émoticônes.
Chez WhatsApp, on est fier d’avoir satisfait aux exigences saoudiennes en un temps record: « Désormais, toutes les émotions ne sont exprimées que par les yeux », explique un designer de la société. « Cela nous permettra de montrer jusqu’à 50 expressions différentes de douleur, d’anxiété et d’oppression spécifiquement pour les femmes arabes. »
Source : Der Postillon
Riyad – Le grand mufti du royaume saoudien a décidé par une fatwa que les émojis non-voilés étaient contraires à une interprétation stricte de l’islam.
Plus d’un milliard de personnes utilisent WhatsApp – mais en Arabie saoudite, un pays très conservateur, le service de messagerie vocale américain rencontre des problèmes avec l’autorité religieuse.
Des émojis qui portent le hijab ou la burqa
« Comme il n’est pas facile de savoir avec certitude si un émoji est un homme ou, peut-être, une femme chauve, pour des raisons de sécurité ils doivent tous être voilés« , explique un porte-parole du Grand Mufti’Abd al-‘Azīz ibn’Abdallāh al ash-Sheikh.
Bien que le service juridique de WhatsApp ait tenté d’intervenir, le Grand Mufti est resté sur ses positions. Dans le même temps, le gouvernement a également demandé à d’autres sociétés, notamment Twitter, Samsung, Google (Android) et Apple, d’ajuster leurs émoticônes.
Chez WhatsApp, on est fier d’avoir satisfait aux exigences saoudiennes en un temps record: « Désormais, toutes les émotions ne sont exprimées que par les yeux », explique un designer de la société. « Cela nous permettra de montrer jusqu’à 50 expressions différentes de douleur, d’anxiété et d’oppression spécifiquement pour les femmes arabes. »
Source : Der Postillon
Re: Arabie Saoudite
Arabie saoudite. Ériger le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité en infractions révèle la dangereuse intolérance du royaume
12 novembre 2019, 17:17 UTC
En réaction à l’annonce officielle et à la vidéo promotionnelle de l’agence saoudienne de sécurité de l’État qui classe le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité dans la catégorie des « idées extrémistes », Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré :
« L’annonce de l’agence saoudienne de sécurité de l’État qui classe le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité dans la catégorie des idées extrémistes passibles de peines de prison et de flagellation est scandaleuse et contredit la fausse image réformiste que le prince héritier du royaume Mohammed ben Salmane continue de brandir sur la scène internationale.
L’annonce de l’agence saoudienne de sécurité de l’État qui classe le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité dans la catégorie des idées extrémistes passibles de peines de prison et de flagellation est scandaleuse et contredit la fausse image réformiste que le prince héritier du royaume Mohammed ben Salmane continue de brandir sur la scène internationale.
Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International
« Le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité ne sont pas des actes criminels. Cette annonce est terriblement dangereuse et a de graves conséquences pour les droits à la liberté d’expression, à la vie, à la liberté et à la sécurité dans le pays. Elle écaille le vernis de progrès que met en avant Mohammed ben Salmane et dévoile le véritable visage d’intolérance du royaume, qui érige en infractions les identités de ses citoyens, ainsi que les pensées et les idées progressistes et réformistes.
Le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité ne sont pas des actes criminels.
Heba Morayef
« Le silence de la communauté internationale face à l’incarcération de dizaines de dissidents saoudiens pacifiques qui expriment leurs opinions est tragique. Des alliés majeurs du royaume tels que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne doivent faire pression et alerter sur la nécessité de protéger la liberté d’expression en Arabie saoudite, en commençant par libérer les défenseurs des droits humains incarcérés et toute personne détenue pour avoir exprimé ses opinons sans violence. »
Complément d’information
Illégal, l’athéisme est passible de la peine de mort en Arabie saoudite. La législation saoudienne ne prévoit pas de châtiments pour les relations entre personnes de même sexe, mais ces relations sont strictement interdites aux termes de la charia (droit musulman), sur laquelle s’appuie l’Arabie saoudite pour son cadre juridique.
Les récentes réformes du système de tutelle masculine et d’autres lois discriminatoires à l’égard des femmes – comme la levée de l’interdiction faite aux femmes de prendre le volant – témoignent du travail inlassable des féministes et de figures du militantisme, désormais incarcérées ou poursuivies en justice dans le royaume.
Depuis mai 2018, 13 militantes, dont Loujain al Hathloul, Samar Badawi et Naseema al Sada toujours derrière les barreaux, sont jugées en raison de leurs activités en faveur des droits humains et de leur travail pour promouvoir les droits des femmes. En outre, 14 écrivains, militants et membres de la famille de défenseurs des droits des femmes sont maintenus en détention sans jugement depuis avril 2019. La plupart sont des sympathisants du mouvement des droits des femmes.
12 novembre 2019, 17:17 UTC
En réaction à l’annonce officielle et à la vidéo promotionnelle de l’agence saoudienne de sécurité de l’État qui classe le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité dans la catégorie des « idées extrémistes », Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré :
« L’annonce de l’agence saoudienne de sécurité de l’État qui classe le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité dans la catégorie des idées extrémistes passibles de peines de prison et de flagellation est scandaleuse et contredit la fausse image réformiste que le prince héritier du royaume Mohammed ben Salmane continue de brandir sur la scène internationale.
L’annonce de l’agence saoudienne de sécurité de l’État qui classe le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité dans la catégorie des idées extrémistes passibles de peines de prison et de flagellation est scandaleuse et contredit la fausse image réformiste que le prince héritier du royaume Mohammed ben Salmane continue de brandir sur la scène internationale.
Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International
« Le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité ne sont pas des actes criminels. Cette annonce est terriblement dangereuse et a de graves conséquences pour les droits à la liberté d’expression, à la vie, à la liberté et à la sécurité dans le pays. Elle écaille le vernis de progrès que met en avant Mohammed ben Salmane et dévoile le véritable visage d’intolérance du royaume, qui érige en infractions les identités de ses citoyens, ainsi que les pensées et les idées progressistes et réformistes.
Le féminisme, l’athéisme et l’homosexualité ne sont pas des actes criminels.
Heba Morayef
« Le silence de la communauté internationale face à l’incarcération de dizaines de dissidents saoudiens pacifiques qui expriment leurs opinions est tragique. Des alliés majeurs du royaume tels que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne doivent faire pression et alerter sur la nécessité de protéger la liberté d’expression en Arabie saoudite, en commençant par libérer les défenseurs des droits humains incarcérés et toute personne détenue pour avoir exprimé ses opinons sans violence. »
Complément d’information
Illégal, l’athéisme est passible de la peine de mort en Arabie saoudite. La législation saoudienne ne prévoit pas de châtiments pour les relations entre personnes de même sexe, mais ces relations sont strictement interdites aux termes de la charia (droit musulman), sur laquelle s’appuie l’Arabie saoudite pour son cadre juridique.
Les récentes réformes du système de tutelle masculine et d’autres lois discriminatoires à l’égard des femmes – comme la levée de l’interdiction faite aux femmes de prendre le volant – témoignent du travail inlassable des féministes et de figures du militantisme, désormais incarcérées ou poursuivies en justice dans le royaume.
Depuis mai 2018, 13 militantes, dont Loujain al Hathloul, Samar Badawi et Naseema al Sada toujours derrière les barreaux, sont jugées en raison de leurs activités en faveur des droits humains et de leur travail pour promouvoir les droits des femmes. En outre, 14 écrivains, militants et membres de la famille de défenseurs des droits des femmes sont maintenus en détention sans jugement depuis avril 2019. La plupart sont des sympathisants du mouvement des droits des femmes.
georges- Messages : 125
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